France 112015
Brevet d’Invention
sans garantie du Gouvernement.
Le Ministre de l’Agriculture et du Commerce, Vu la loi du 5 juillet 1844 ;
Vu le procès-verbal dressé le 24 Mars 1876, à 3 heures
30 minutes, au secrétariat général de la Préfecture du département de la Seine et constatant le dépôt fait par le Pr
Aumond
d’une demande de brevet d’invention de quinze années, pour un système de baquette à levier applicable aux revolvers en général.
Arrête ce qui suit :
Article premier.
Il est delivre au Pr Aumond (Gaston-Laurent) arquebusier, représenté par le Pr Armengaud jeune, à Paris, boulevard de Strasbourg, 23, sans examen préalable, à ses risques et périls, et sans garantie, soit de
la réalité, de la nouveauté ou du mérite de l’invention, soit de la fidélité ou de l’exactitude de la description, un brevet d’invention de quinze années, qui ont commencé à courir le 24 Mars 1876 pour un système de baguette à levier applicable aux revolvers en général
Article deuxième.
Le présent arrêté, qui constitue le brevet d’invention, est delivré au Pr Aumond
pour lui servir de titre.
A cet arrêté demeurerant joints un des doubles de la description et un des doubles du Dessin déposés à l’appui de la demande.
Paris, le quinze mai mil huit cent soixante Seize
Pour le Ministre et par Délégation : Le Directeur du Commerce intérieur,
Demande
D’un
Brevet d’ Invention
de
Quinze ans.
pour Un système de baguette à levier, applicable aux révolvers en général,
Mr Gaston-Laurent, Aumond
arquebusier,
à Bourges (Chex)
Mémoire descriptif.
Parmi les officiers et autres personnes qui ont l’occasion de se servir de revolvers, la plupart se plaignent de l’emploi incommode de la disposition adoptée ordinairement pour la baguette. Il arrive souvent lorsque la cartouche se trouve trop adhérente dans sa chambre, que la poussée exercée par le doigt sur la baquette est impuissante à vaincre la résistance de la dite cartouche pour la chasser au dehors. Il faut alors donner un ou plusieurs coups secs sur la tête de la baguette, et dans cette action, que rend difficile l’emplacement défectueux de cet organe, le tireur
risque de l’écorcher à la main, et même par un faux
mouvement au moment de la baguette est retirée ,
le cylindre du revolver faut tourner de lui-même et l’arme faire feux en tuant ou blessant la personne qui la tient à la main.
Ce sont ces graves inconvénients que je
me suis proposé d’éviter en transformant complètement
la disposition actuelle de la baguette.
Le principe de mon nouveau sytème
est de substituer à la poussée directe de la main sur la baguette, l’action intermédiaire d’un levier à longue course. Ce livier est du second genre, c’est.à. dire agit sur la baguette à laquelle il est relié
librement par une coulisde, en un point situé entrele point d’appui, et le point d’application de la fuid . Dance. L La main le déplace en lui faisant décrire un quart
de circonférence, et ce déplacement d’une amplitude
addez grande pour produire l’introduction de la baguette dans la chambre du cylindre, en multipliant, de l’à J environ , l’effort transmis. On se rendra bien compte de la manière dont mon invention est réalisée, en consultant le destin annexé a ce mémoire, qui montre mon nouveau système de baguette appliqué à un révolver. De fig. 1 fut und élévation longitudinale.
du revolver; La Dig. 2. est une section transversale
Suivant X,Y; La Fig. 3. en est une vue par bout en partie sectionnée, est la fig. Det un plan d’une fraction de l’arme montrant le détail de l’agencement de la
baguette.
La baguette a consiste en une tige de for
rond terminée à un bout par un falon bremplaçant la fête ordinaire et conforme a queue d’aronde pour Olivier dans une rainure c pratiquée le long du flanc. du canon d. Ve talon forte deux goupilles get h dervant de point nau levier . la baguette est maintenue et quidée dans son mouvement par le manchon ordinaire i .
le levier I qui doit commander la
baguette est relié à l’arme par la vis j, qui lui sert de point d’appui et d’ascé de rotation. Il présente la configuration indiquée au dublin , et qui se caractérise
par une partie courbe met une longue ouverture anals-
– que n formant coulisse.
L’extrémité du levier est
arrondie pour servir de poignée. Pour le milieu et
en- dessous cette poignée est munie d’un petit tenon 1 venant faire arrêt dans l’encoche o creusée dans un renglement q rapporté a cet effet sur le canon, voir fig . 3 .
Le maniement de ce système de comprend faci-
lement. lorsqu’il s’agit soit de chasser un culot de cartouche brûlée, soit de décharger l’arme, on saisit le levier l par sa poignée, et on la soulève légère- ment pour la dégager de l’arrêt. Quit on abaisse le
levier pour l’amener dans la position verticale indi- -quée en traits rouges. fiz. A. Suis un abaisse le levier
pour l’amener dans la position verticale indiquée en brails rouges, fig. 1. Dans ce déplacement, le levier agit surla baguette d’abord par la coulisse n qui presse sur la goupille q, et ensuite par la partie courbe m qui
presse sur la goupille h. La baguette se trouve
ainsi enfoncée dans la chambre du cylindre d’où ‘elle chasse la cartouche ou le culot. Il est presque
impossible que celle-ci résiste a l’effort exercé par
la main du tireur, attendue que cet effort est, grâce au levier, amplifié graduellement de 1 à 5 au moins pendant la course de la baguette. Pour retirer la baguette, il suffit de
relever le levier, et de le ramener dans la position
horizontale contre le canon, où par l’effet de von élasti- – cité propre, il fait engager le tenon de fermeture dans
son encoche.
. la disposition que je viens de décrire est sus ceptible d’être modifiée dans l’exécution, suivant le genre
et le hype des pistolets auxquels on appliquera mon Système: On pourra, par exemple, maintenir la baquette par une pièce de recouvrement avec une coulisse pour le passage du levier. Ce recouvrement. dispenserait du Salon et de la rainure faite dans le flanc du canon. Dans une autre disposition, on pourrait donner à ce talon à queue d’aronde toute la
longueur de la baguette, mais celle-ci D’ajusterait moins bien dans les chambres du cylindre. On resume. Je revendique l’exploitation exclusive de mon nouveau système de baguette à levier, caractérisé
essentiellement par l’emploi d’un levier à longue course, pour actionner indirectement la baguette, avec un effort qui peut être quintuple de celui exercé par la main du fureur.
Il m’est facultatif de varier les détails de construction de mon système, principalement au point de vue des formes, matières et dimensions de des organes constitutifs.
10
i) le 24 Mars 1816
,
Unpourêtre annéeun Drevet de quisese aus
pristo 24 Mars 1816 parte to Qumond,
Bissle 15 mai 18/6.
Se Minste de l’agriculture et du Commerce
Un rôle et demi et treise
fiquen formant um total
de tent dia foyer liquere :
Tu reuver d’un mot ;
Un mot mule.
–