France 26626
(16530)
BREVET D’INVENTION
(Patente anglaise expirant le 28 juillet 1869),
En date du 27 février 1856,
Au sieur KERR, à Londres,
Pour des perfectionnements apportés aux armes à feu dites revolvers.
Pl. XX.
Cette invention consiste en perfectionnements dans les armes à feu dites revolvers, notamment pour faciliter le bourrage des balles en chargeant les canons tournants, tout en retenant en place l’axe mobile de ces mêmes canons.
A cette fin on place sur le côté de l’arme un levier fixé sur un axe, ainsi qu’un refouloir mobile qui glisse dans une rainure pratiquée dans ce but.
Le levier, dont un des bouts a la forme d’un excentrique courbé, se meut dans une entaille ou passage pratiqué dans le refouloir mobile, en sorte qu’en faisant mouvoir le levier en avant ou en arrière, il fait avancer ou reculer le refouloir mobile perpendiculairement dans les canons.
Afin que l’axe des canons revolvers ne puisse tomber ou se déplacer, on pratique dans le levier un cran qui le rètient, et pour plus de sûreté on y ajoute un ressort; ensuite, dans la tête ou bout extérieur de l’axe, se trouve une entaille, de sorte que, lorsque l’axe est refoulé à sa place, la partie saillante du ressort le serre et l’empêche de se mouvoir avant que le ressort soit soulevé.
La figure est un plan;
La figure 2, une vue de côté;
La figure 3, une vue de bout d’un pistolet système revolver, muni de l’appareil de bourrage perfectionné.
a est un levier attaché à une extrémité du pistolet au moyen de la vis b, sur laquelle il tourne comme sur un centre.
a’, partie du levier en excentrique courbé.
c est un refouloir mobile représenté séparément à la figure 4: il glisse dans une rainure faite dans le corps du pistolet (voir fig. 3).
c’est une entaille ou passage pratiqué dans le refouloir mobile c à travers lequel passe le levier a.
En faisant prendre au levier a la position indiquée par a², fig. 2, l’excentrique courbé a’ agit sur le refouloir mobile c, et force ainsi celuici à entrer dans les canons revolvers du pistolet et par suite à bourrer la charge.
d, fig. 1, est une saillie formée sur un côté du canon et sur laquelle vient se placer une entaille qui se trouve dans le levier a; par ce moyen il reste forcément dans la position où il est représenté par les dessins jusqu’à ce qu’on désire s’en servir.
La figure 5 est une vue de côté d’un pistolet dont le levier a un cran a², qui s’empare de la tête de l’axe des canons revolvers et le maintient en place; dans cette figure le refouloir mobile c est représenté sous une forme légèrement modifiée.
La figure 6 est une vue de côté;
La figure 7, une coupe horizontale d’une partie d’un pistolet indiquant la manière d’appliquer le ressort pour retenir en place l’axe des canons revolvers.
e est l’axe dans la tête duquel se trouve un crane’.
f est une partie du pistolet à laquelle est attaché le ressort g.
Ainsi, lorsqu’on fait entrer l’axe e, il est saisi par le ressort g et ne peut être déplacé sans que le ressort soit soulevé.
Quoique, pour expliquer mon invention, je me sois borné à représenter mes perfectionnements appliqués seulement à un pistolet, je me réserve de les appliquer à d’autres espèces d’armes à feu auxquelles ils conviennent également.