France 157662
BREVET nº 157662, en date du 21 septembre 1883,
AM. LE MAT, pour des perfectionnements aux revolvers à mitraille.
Pl. V.
Fig. 1, élévation longitudinale latérale de gauche d’une arme de mon système, le barillet et le canon correspondant étant enlevés ainsi que les plaques de recouvrement du mécanisme de la platine.
Fig. 2, vue postérieure de l’arme, le chien abattu et la porte de chargement du barillet ouverte.
Fig. 3, élévation latérale longitudinale de droite de l’arme toute montée.
Fig. 4, vue analogue à la figure 1, mais avec le chien armé.
Fig. 5 et 6, vues de profil et de face de la gâchette; le tracé, fig. 5, indique les positions relatives du chien par rapport à la gâchette.
Fig. 7, détail d’une broche destinée à embrayer le chien pendant le chargement.
Fig. 8, glissière servant à éloigner ou à porter à l’avant le levier des crans du barillet.
Fig. 9, vue sectionnelle horizontale montrant la fonction de l’extracteur.
Fig. 10, mécanisme de mon revolver perfectionné, avec armement automatique, et faisant voir l’appareil de déclenchement fermé, c’est-à-dire n’agissant plus sur le taquet du chien. Dans ce système d’arme, le chien est à rebondissement, c’està-dire que, grâce à la combinaison spéciale du chien et après que la cartouche a été percutée, le chien revient un peu en arrière aussitôt que l’on abandonne la gâchette.
La broche a, fig. 7, traversant un ressort à boudin, sert à embrayer le chien c à la partie supérieure pendant le chargement de l’arme; cette broche est retenue par un écrou d, qui se visse dans le massif Mau-dessus de la porte de chargement qui, une fois ouverte, agit sur la broche a à l’instar d’un verrou.
La glissière horizontale g, fig. 8, agit contre un ressort à boudin h, appuyant contre la paroi du massif interne de l’arme; cette glissière sert à éloigner ou à porter à l’avant le mentonnet m ou levier des crans du barillet dans le but de le faire tourner ou de le laisser stationnaire.
L’embrayage n ou arrêt du barillet est actionné par la gàchette pour caler le cylindre en venant s’arc-bouter dans les crans disposés sur la surface antérieure du barillet.
Dans la figure 9, l’extracteur est fixé sur l’arme par une vis qui lui sert d’axe et est diametralement opposé à la poussette j, dont l’extrémité est enclavée dans le canon de telle façon, que, lorsque la cartouche déchirée n’a pu être extraite que d’un seul côté par l’extracteur automatique, il suffit d’actionner la poussette dont l’extrémité chasse l’autre partie de cette cartouche.
Le système de déclenchement destiné à l’armement et au désarmement automatiques se compose d’une pièce plate l, terminée par un bouton i qui vient aboutir à l’intérieur audessous de l’obturateur du barillet.
Lorsqu’on ouvre l’obturateur, un coin o, pratiqué à l’intérieur de la pièce l, vient se loger sur le côté dutaquet s dans un cran ménagé à cet effet, puis, en le tirant en arrière, lui fait abandonner la pièce de détente; on peut alors faire tourner, à volonté, le barillet à l’aide de la détente, soit pour le chargement, soit pour le déchargement.
En résumé, je revendique les perfectionnements que j’ai apportés dans les revolvers à mitraille et que j’ai décrits dans ce mémoire.
Il m’est facultatif, d’ailleurs, de varier les formes, matières, dimensions et dispositions relatives des organes constitutifs de ces armes perfectionnées.