Patent: Thornton de Mouncie e Kaufmann

Italy 503

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ATTESTATO di privativa industriale (25 agosto 1877-Vol. 19, N. 93), per anni tre, a datare dal 30 settembre 1877, rilasciato ai signori Thornton de Mouncie Amédée, a .Parigi, e Kausmann Michel, a Londra, per un trovato che ha per titolo: Perfectionnement des pistolets (revolvers) à cylindre tournant.

TAVOLA CXXVII.

Cette invention se rapporte à un nouveau pistolet à baguette avec percuteur rebondissant.

Le démontage et le remontage de toutes les pièces mécaniques se font sans l’aide d’aucun instrument.

La fig. 1 est la vue de côté du revolver de nouvelle invention.

La fig. 2 représente le côté opposé du dit revolver laissant voir l’action intérieure.

Le reste du dessin montre les parties séparées de cette invention. Les mêmes lettres indiquent les mêmes parties dans tout le dessin.

Cette arme se compose des parties suivantes:

A. Barillet ou tambour à plusieurs chambres, placé immédiatement derrière le canon, et tournant autour de la tige-mère A’.

B, Percuteur rebondissant sans l’aide d’aucun élément spécial, ni supplémentaire. La forme de l’organe suffit pour qu’il se place de lui-même après chaque coup tiré au cran de sûreté.

C. Détente recevant sur pivot la bride E; c’est la tête de la bride, qui fait fonction de guide; par la pression du doigt sur la détente, on oblige la bride à se relever, alors cette pièce s’engrène dans les dents du rochet, qu’on remarque à la tranche postérieure du barillet, qui invite au mouvement relatif, et place à chaque révolution une nouvelle cartouche en face de la pointe du percuteur.

D. Recouvrement de la platine. Un ressort plat fait sauter le recouvrement dès que celui-ci se trouve dégagé de la pédale F

E. Bride servant de guide, faisant tourner le barillet autour de la tige-mère A’.

F. Pédale voyageant devant vers l’arrière. Cet élément est soutenu par un ressort. La pédale sert de clef de fermeture au recouvrement D.

A’ Tige-mère autour de laquelle tourne le barillet.

H. Grand ressort à double branche; la grande. branche sert aussi de noix, et agit en même temps que la détente sur la bride E; la petite branche commande le percuteur B.

I. Tige-extracteur avec tête mobile se renversant sur la tête de la tige-mère A’.

K. Ressort plat du recouvrement.

La fig. 2 montre la plaque D ouverte donnant accès à la partie interne.

La fig. 3 est une vue du côté du barillet.

La fig. 4 est une vue du côté du percuteur.

La fig. 5 est une vue du côté de la détente.

La fig. 6 est une vue du côté de l’arrête de la bride.

La fig. 7 est une vue du côté et du sommet du grand ressort.

La fig. 8 est une vue de côté et de l’extrémité de la tige-mère.

Comme on le voit. cette arme se distingue par une grande semplicité de construction, une solidité parfaite des organes, et une grande facilités pour le nettoyage par le soldat.

Dans le mécanisme n’existe aucune vis.

Le démontage et remontage se font facilement et rapidement à la main sans aide ni emploi d’aucun organe.

Le monte-ressort et tourne-vis sont complétement supprimés.

Le mécanisme de la platine mérite une attention toute particulière à cause de sa simplicité: il se compose exclusivement de quatre pièces, qui sont le chien. le ressort, la bride et la détente, tandis que dans les autres systèmes on compte dans la platine 11 ou 12 pièces, parmi lesquelles 6 ou 7 ressorts, dont le jeu continu donne lieu à de nombreux frottements, qui amènent une usure rapide des pièces, et occasionnent des réparations fréquentes.

La bride mobile de la platine est disposée de manière à offrir toute la facilité désirable pour démonter et remonter la platine, sans que l’on soit obligé de recourir au démontage des poiguées en bois, comme on doit le faire dans la plupart des autres systèmes.

Ici les plaques en bois restent constamment fixées à leur monture, et la petite cuirasse, qui se trouve au bout de la poignée, près du jeu de la bride, empèche celle-ci de blesser le bois. On évite ainsi les détériorations, qui se produisent fréquemment dans les plaques en bois quand on doit les isoler de l’arme lors du démontage.

La baguette, portée à l’intérieur par une tige en acier et guidée à l’extérieur par un anneau conducteur, marche avec une très-grande régularité.

Le ressort qui presse sur la baguette agit en même temps sur l’axe du barillet, et maintient cet axe.

Pour démonter cette arme, on dégage d’abord la tige-mère et on enlève le barillet après avoir abattu la porte vers la droite.

Dans la tige-mère d’ on remarque une entaille à sa tête.

On place le marteau au cran du bandé, et on saisit les deux branches du grand ressort dans l’entaille de la tête de la tige-mère. Le grand ressort ainsi comprimé, on le dégage doucement de son logement, alors le marteau et la détente deviennent libres. On enlève ensuite ces deux organes, et l’arme est complétement démontée.

L’invention est donc basée sur les points suivants:

1º La platine du côté gauche, la manière dont elle s’ouvre permettant de voir l’intérieur du mécanisme, la fermeture par une clef, vis, ressort ou tout autre moyen de fermeture.

2º Le mécanisme comprenant le grand ressort, la gâchette ou détente, la bride, et le percuteur fait et combiné comme il est dans le dessin.

3º La construction et l’arrangement du mécanisme, comme il est montré dans le dessin, de façon qu’il puisse être réuni ensemble, ou pris séparément sans l’aide d’aucun instrument.

4º Le percuteur et le grand ressort construits et combinés de telle manière, qu’un seul ressort a le double emploi de pousser le percuteur en avant, et de le faire revenir en arrière, comme il est montré.

5º La combinaison de toutes les parties du mécanisme. et toutes les parties du revolver, comme il est montré dans le dessin.