France 187456
BREVET nº 187456, en date du 10 décembre 1887,
A M. BERGER, pour des perfectionnements aux pistoletsrevolvers.
(Extrait.)
Pl. XIV, fig. 1 et 2.
Dans les deux types de pistolets-revolvers spéciaux à ma fabrication représentés fig. 1 et 2, les perfectionnements, objet de ce brevet, consistent en ce qui suit:
Pour le type dela figure 1, dans l’adaptation d’une pièce E qui accomplit les trois fonctions suivantes: elle sert de gâ chette, elle fait rebondir le chien, elle ramène la détente.
Pourle type de la figure 2, où la détente est en même temps gâchette, la pièce E’, de forme différente de la première, fait rebondir le chien et ramène la détente. Dans ce pistolet, le barillet est maintenu fixement, lorsqu’on tire, par un petit mécanisme perfectionné, également revendiqué.
Voici la description du jeu de ces différentes pièces de mon invention:
Dans le pistolet fig. 1, la gâchette E, dont le pivot est en e, est sollicité par le ressort r d’appuyer, par sa tête e’, sur la noix du chien et, par sa languette e², sur la partie d de la détente D. Cette dernière porte l’évidure o dans laquelle se loge T’extrémité de cette languette lorsque le chien c est armé.
On concevra que lors de l’armement du chien, soit à la main, soit par la détente elle-même, la gâchette aura fonctionné comme une gâchette ordinaire, en retenant le chien au cran d’armement, et qu’en pressant la détente, la partie d de cette dernière aura pressé l’extrémité de la languette e² de la gâchette qui, en basculant, aura dégagé le chien. Après le coup tiré, le doigt ne pressant plus la détente, la gâchette se met en prise avec le cran de rebondissement, tel quel’indique le dessin, et la pression exercée sur ce cran détermine ainsi le rebondissement. D’autre part, alors que ce mouvement rebondissant s’effectue, la détente est forcée de revenir par la pression de la languette e² de la gàchette qui a ainsi basculé.
Dans le pistolet fig. 2, la pièce E’, dont le pivot est en i, est sollicitée par le ressort r’ d’appuyer sa languette i’ sur la partie d’ de la détente, et, en même temps, par sa partie i², sur l’extrémité inférieure c’ du chien, alors que celui-ci a été à l’abattue. Il en résulte qu’ainsi que dans la précédente acception, il y a rebondissement du chien et revenue de la détente.
Le petit mécanisme, permettant la fixité du barillet au moment du départ du coup, est logé sous le barillet. Il est composé d’une pièce A emboîtant par sa partie inférieure la forme arrondie excentrée de la détente D’ et portant à sa partie supérieure une petite pièce d’arrêt u destinée à entrer successivement dans les encoches v de la couronne existant sur le barillet, pour arrêter le mouvement de ce dernier. Cette pièce peut faire un mouvement de va-et-vient qui engage ou dégage le barillet sous la commande de l’excentrique n de la détente car elle est sollicitée de s’appuyer sur cet excentrique par l’influence du ressort z porté par la tige t attenant à cette pièce et qui glisse comme cette dernière. On conçoit, qu’à la tirée de la détente, cette pièce avance et arrête le barillet, et qu’au retour de cette détente elle est refoulée au dégagement.