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ATTESTATO di privativa industriale (10 dicembre 1877-Vol. 19, N. 294), per anni quindici, a datare dal 31 dicembre 1877, rilasciato al signor Le Mat François, a Parigi, per un trovato che ha per titolo Perfectionnements dans la construction des revolvers à mitraille.
TAVOLA CLXXXV.
Dans le système spécial de revolver à deux canons, et à coup central à mitraille, auquel les perfectionnements actuels se rapportent, l’organe qui a toujours présenté le plus de difficulté, en raison des conditions expresses qu’il est appelé à remplir, c’est sans contredit le chien. En effet, dans ce système d’arme, toute la puissance défensive, qui en est le caractère principal, ne peut être atteinte que si le tireur peut instantanément, et avec la plus grande facilité, tirer à sa volonté par le canon du revolver à balle, ou par le canon central fixe à mitraille; et cela en manœuvrant, bien entendu, le chien d’une seule main.
Les perfectionnements actuels se rapportent principalement à une nouvelle combinaison du chien, dans le but de lui faire remplir les conditions désirables de facilité, de commodité et d’instantanéité, sans lesquelles cette arme ne saurait atteindre le grand développement auquel elle est sûrement appelée. Par cette nouvelle disposition combinée, le tireur, avec le pouce seul de la main qui tient l’arme et sans que la dite main dévie en quoi que ce soit de sa position de serrage, peut librement et en toute facilité manœuvrer le chien auxiliaire du coup ental, pour opérer la percussion à sa volonté, instantanément, soit sur le canon à balle du revolver par le chien principal, soit sur le canon central à mitraille par le petit chien auxiliaire. À cet effet, le petit chien auxiliaire du coup central à mitraille, consiste en une sorte de coin qui se loge dans le corps même du chien principal, sur lequel il est articulé à ressort; ce petit chien porte latéralement un bouton à flanc courbe, sur lequel le tireur agit simplement par son pouce pour le mettre à sa volonté dans l’une où l’autre de ses deux positions.
In autre avantage résulte encore de cette combinaison du petit chien auxiliaire en forme de coin, c’est que dans sa position de percussion sur le coup central à mitraille, l’une des face du coin s’appuie contre le corps même du chien principal, tandis que l’autre face sert directement à pousser le percuteur central.
Il s’en suit qu’il ne peut absolument pas y avoir de manque, et que la déflagration de la cartouche centrale à mitraille est assurée; ce qui n’avait pas lieu avec les chiens précédemment proposés. En outre des trous de graissage sont disposés autour de l’orifice central du barillet pour faciliter sa rotation
Pour bien faire comprendre toute l’importance de cette nouvelle combinaison, on se reportera au dessin.
La fig. 1 est une élévation longitudinale du revolver.
La fig. 2 en est une vue de profil postérieure.
La fig. 3 est une vue latérale , à une échelle double de grandeur, du chien principal muni de sa combinaison perfectionnée, pour le petit chien auxiliaire. Dans cette figure, on a supposé que le coup du canon du revolver vient de partir, c’est-à-dire que le petit chien auxiliaire est relevé à sa position de repos.
La fig. 4 est une vue de face du chien principal.
La fig. 5 en est un plan.
La fig. 6 est une vue analogue à la fig. 3, mais dans laquelle le petit chien auxiliaire a été abaissé pour produire la percussion sur le coup central à mitraille.
Les fig. 7 et 8 sont, respectivement, une vue latérale et un plan du petit chien auxiliaire séparé.
La fig. 9 est un diaphragme explicatif que l’on comprendra plus loin.
La fig. 10 est une coupe verticale du barillet montrant les trous de graissage.
Le chien principal a est percé, intérieurement, d’une mortaise où est logé le petit chien auxiliaire b, qui est articulé en c. Un fort ressort d, consistant en une lame d’acier vissée en f et logée également dans la mortaise du chien prinpal, sert à maintenir rigidement le petit chien auxiliaire dans l’une ou l’autre de ses deux positions.
Comme on l’a exposé plus haut, le petit chien auxiliaire b a la forme d’un coin, de telle sorte que, lorsqu’il est abaissé, comme on le voit fig. 6, sa face postérieure est solidement appliquée contre le corps mème du chien a, tandis que sa face antérieure vient agir directement sur la tête g du percuteur du canon central k à mitraille (fig. 1). Il en résulte que le chien auxiliaire b n’est ainsi sujet à aucun glissement, et qu’il ne peut se produire de manque dans la percussion qu’il est appelé à effectuer. La manœuvre du petit chien auxiliaire se fait au moyen d’un bouton latéral h à profil centré, sur lequel agit le pouce seul de la main qui tient l’arme.
Dans la fig. 1, on a représenté le pouce de la main droite pressant sur le bouton h pour abaisser le petit chien auxiliaire à sa position d’action sur le coup central à mitraille, dans le sens de la flèche i; dans la fig. 9, au contraire, le pouce tend à relever le petit chien dans le sens de la flèche j à sa position de repos, qui correspond à l’action directe du chien principal a sur le coup du revolver m par le canon latéral l (fig. 1). Cette manoeuvre dans un sens ou dans l’autre est très-simple, et le pouce de la main, qui tient l’arme, s’en acquitte avec une grande facilité, sans même faire dévier l’arme dans la main.
Cette combinaison perfectionnée peut s’appliquer également aux carabines du même système, dans lesquelles elle présentera les mêmes avantages.
Comme on l’a dit plus haut, des trous de graissage o (fig. 10) sont ménagés tout autour de l’orifice central du barillet à seule fin de faciliter sa rotation. Si ces trous venaient à se boucher, on les dégagerait au moyen de la brocher (fig. 1), dont une extrémité est taillée en pointe à cet effet. Cette broche est logée dans l’intérieur de la crosse de même que le petit tourne-vis t, dont une partie filetée près de la tête permet de le maintenir fixe dans la crosse. La brocher sert également à régler la tension du ressort principal en serrant plus ou moins le bouton fileté u.
Il est à remarquer qu’on pourra appliquer ces perfectionnements aux carabines du même système. Il est d’ailleurs facultatif de varier les formes, matières et dimensions des organes constitutifs de ces perfectionnements.