France 1371-1 Additional
CERTIFICAT D’ADDITION,
En date du 25 mai 1846.
Fig. 13 à 16, pl. XLVI.
A, la crosse et le mécanisme.
B, la noix à laquelle la tige à plate-forme est fixée au moyen de vis.
C, les canons tournants.
La pièce B est celle sur laquelle il convient d’en-trer dans quelques détails, puisqu’elle est la base de la présente addition. Dans les constructions anciennes de ces sortes de pistolets, les canons étaient fixés à la pièce intermédiaire, désignée sous le nom de noix,par un pas de vis filetée à l’extrémité de chaque canon, s’adaptant dans une creusure également filetée prati-quée dans l’épaisseur de la pièce formant noix. Par suite, il fallait dévisser et revisser, un à un, chaque canon pour introduire, par le tonnerre, la balle forcée servant à son chargement. Cette opération était pénible, longue et même dangereuse, puisqu’elle exposait la main de la personne qui chargeait ainsi son arme à la détonation des canons déjà munis de leur charge et de leur projectile. Par la nouvelle dis-position, tous ces inconvénients graves sont évités, puisqu’il suffit de dévisser un écrou placé au centre du faisceau des canons, tous soudés ensemble ou forés dans la même masse de métal, pour les séparer de la noix qui leur sert de culasse, et contre laquelle ils demeurent juxtaposés pendant le feu, par l’emploi d’une longue tige qui traverse le centre du faisceau, et sur laquelle se monte l’écrou susindiqué.
La broche centrale qui retient ainsi en place tous les canons est elle-même fortement assujettie avec la noix, dont elle peut être même le prolongement.
Pour appliquer aux armes déjà exécutées cette dis-position, on termine la broche par un disque ou pla-teau circulaire que nous désignons sous la dénomina-tion de plate-forme. Ce disque peut être de la même pièce que la broche, ou bien recevoir celleci à vis et rivure.
Cet ensemble ne forme plus, lorsque toutes les par-ties sont rapprochées, qu’un tout, et prend l’aspect de l’arme représentée.