Patent: Marchoine

France: 15837

BREVET D’INVENTION DE QUINZE ANS,

En date du 21 février 1856,

Au sieur MORCHOINE, à Paris,

Pour une carabine à force centrifuge et à projectile conique à gorges aérifères.

Pl. XXV.

La charge est contenue à l’intérieur d’un cône qui sert de tige.

Fig. 1, coupe verticale de la culasse comprenant les nº 1, 2, 3.

La poudre se trouve renfermée dans une culasse à chambre, dont l’orifice supérieur, nº 1, a, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, une forme légèrement conique. A l’intérieur il sert à remplir le vide formé par les oreillettes à gorges de la balle, et lui fait prendre la ravure.

Al’intérieur, jusqu’à la profondeur de 10 à 12 millimetres nº 2, il affecte la forme d’un cône renversé, de 1 ou 2 millimètres; il reçoit la broche en plomb adhérente à la balle.

Plus bas, nº 3, prolongement de la culasse, chambre où se loge la poudre.

La balle présente une partie pleine entrant dans le cône de culasse pour éviter le vide entre la poudre et le projectile.

Des oreillettes laissent une gorge profonde entre elles et la partie pleine qui forme le centre de la balle; distendues par le cône de culasse, elles font prendre la rayure à la balle.

Fig. 2.

Cette figure montre l’extérieur du cône de culasse, que la coupe verticale de la figure 1 empêche de bien saisir. On remarque à sa base de petits trous fraisés à leur surface en forme d’ellipsoides. Ils forment de petits réservoirs qui reçoivent les quelques grains de poudre qui se sont déposés en chargeant à la base extérieure du cône. Reçus par ces fraisures elliptiques, leur propre poids les fait tomber dans la chambre où se loge la charge.

Fig. 3.

Cette figure présente l’intérieur de l’arme chargée, le nº 1 fait voir les gorges spirales, aérifères, placées à la surface du cône de la balle, et que dérobait la coupe verticale de la figure 1.

Leur but est d’augmenter, par l’action de l’air, la force de rotation.

Fig 4.

Cette figure représente la balle; la broche qui descend plus bas que les oreillettes a pour but, descendant aussi plus bas que les ellipsoïdes du cône de culasse, d’empêcher que, lors du premier effet de la poudre, il se perde du gaz par ces ellipsoides