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ATTESTATO di privativa industriale (31 marzo 1865-Vol. 6.º N.º 97) per anni sei a datare dal 31 marzo 1865, rilasciato ai Sigg. Noël Sebastiano Amedeo e Gueury Francesco a Parigi, per un trovato che ha per titolo: Nouveau genre de revolver dit: Rotovolver nouveau.
TAVOLA XXVI.
Ce Rotovolver se caractérise:
1. Par sa simplicité.
2. Par la position du canon relativement au barillet comportant les cartouches qui fait que l’axe du canon n’est pas en projection de l’axe du dit barillet et qu’alors la balle se force pour pénétrer dans le canon.
Cette disposition présente encore un grand avantage pour le point de mire.
3. Par l’emploi d’un barillet contenant des cartouches.
Pour mieux faire comprendre la nouvelle arme à feu de notre invention, nous l’avons représentée, a titre de spécimen seulement, dans le dessin où;
La fig, 1 montre en élévation verticale une coupe du dit Rotovolver.
La fig. 2 montre en plan le même Rotovolver; dans cette figure le bois de la crosse est supprimé.
La fig. 3 montre en élévation une des faces du barillet comportant les cartouches.
Enfin la fig. 4 montre une coupe du même barillet suivant 1, 2, fig. 3.
Dans toutes ces figures les mêmes lettres de référence indiquent les mêmes parties vues de différents côtés.
a Barillet du Rotovolver.
bb Cavités en nombre quelconque pratiquées sur la périphérie du barillet a et dans lesquelles se logent les cartouches.
cc Autres cavités pratiquées sur une des faces du barillet a; elles sont en nombre égal à celles bb; chacune de ces cavités c correspond à une 6 par un petit canal d. Comme on le voit, fig. 4, les cartouches se placent dans les cavités b et les capsules de ces cartouches pénétrant par les petits conduits dd, occupent la partie inférieure des cavités c.
Le barillet a peut tourner sur un axe e dans une partie creuse et cylindrique de même diamètre formant le corps du Rotovolver, et se fermant par une porte f’.
g Canon de l’arme; on voit.fig 1, que contrai rement aux Revolvers en usage jusqu’à ce jour, le centre du barillet n’est pas en projection de l’axe du dit canon.
h Roue à rochet rendue solidaire sur l’autre face du barillet a; cette roue possède un nombre de dents égal à celui des cartouches et sert à opérer la rotation du barillet étant actionnée par le système que nous allons spécifier.
i Chien du canon; il oscille à une de ses extrémités sur une vis j formant pivot, l’autre extrémité se termine par un tronc de cone k de même forme que les cavités cc et qui penètre alternativement dans chacune de celles-ci pour produire l’ inflammation des capsules.
l m Bossages venus sur le chien i près de son centre d’oscillation.
n Ressort fixé à la platine sous-garde o formant également corps de l’arme; ce ressort appuie sur le bossage muni d’un galet p à l’effet de maintenir le chien abaissé.
q Noix oscillant en r dans une ouverture s.
i Gachette commandant la noix q.
u Gliquet oscillant sur la noix q; un ressort v le maintient soulevé dans la position indiquée fig. 1.
x Autre cliquet faisant corps avec le premier u; il commande la roue à rochet h, autrement dit le barillet.
y Ressort fixé sur la pièce o, il appuie sur la noix q à l’effet de la maintenir dans la position vue fig. 1.
Les différentes parties de l’ arme étant montées comme nous venons de le spécifier et occupant la position indiquée dans le dessin, le jeu de l’arme est le suivant.
Par la pression exercée sur la gachette t, la noix q oscillera autour du point r, le cliquet u participera à ce mouvement et en repoussant le bossage m fera osciller le chien i sur son axe j. Par le même mouvement le cliquet x fera tourner d’un douzième de tour le barillet a (s’il y a douze cartouches) et quand ce mouvement sera terminé, le cliquet u libérera le bossage m, le chien i retombant par l’effet de la pression exercée sur le bossage par le ressort n, le tronc de cône k pénétrera avec force dans une cavité c pour produire l’ inflammation de la cartouche.
La noix q reviendra à sa position primitive par l’effet du ressort y jusqu’à ce qu’une nouvelle pres’sion exercée sur la gachette t soulève de nouveau le chien i, fasse tourner d’un douzième le barillet x et que la percussion du chien produise la déflagration de la cartouche qui suit.
Il est facile de comprendre que l’on pourrait être en possession de trois ou quatre barillets de rechange tout chargés. Le rechange des barillets se ferait instantanément en ouvrant la porte fet en plaçant sur l’axe e un autre barillet chargé, après en avoir retiré celui qui vient d’être tiré et ainsi de suite pour les autres.