Patent: Wilhelm-Theodor Unge

Switzerland 2861

CONFÉDÉRATION SUISSE

BUREAU FÉDÉRAL DE LA PROPRIÈTÉ INTELLECTUELLE

EXPOSÉ D’INVENTION

Brevet Nº 2861

22 septembre 1890, 5½ h,, p.

Classe 57

WILHELM-THEODOR UNGE, à STOCK HOLM (Suède).

Arme à feu avec disposition pour charger et tirer automatiquement.

Cétte invention se rapporte à une disposition aux arines À feu qui les met en état d’exécuter elles-mêmes les opérations du travail requis pourle chargement et le tir et où ni travail manuel ni force de recul n’est employé. La Force requise pour exécuter ce travail s’obtient. soit par l’air comprimé dans le canon devant le prôjectile, soit par le gaz d’explosion rem-plissantle canon jusqu’à 6e que le projectile le quitte, L’air ou le gaz comprimé est forcé d’agir sur un piston et employé à comprimér un res-sort qu de l’air dont la tension est ensuite uti-liséc pour ouvrir le mécanisme de fermeture de l’arme à feu et pour emmagasiner le travail nécessaire pour ramener le piston ou pour ou-viir directement un mécanisme de chargement par la culasse, en bandant en outre un ressort qui peut ensuite fermer, charger et lâcher le mécanisme. Par la raison qu’un gaz comprimé agit dans toutes les directions, l’air comprimé où Je gaz expansible peut, à l’aide de tayaux ou de canaux, être conduit à un endroit quel-conque, le dispositif qu’il doit actionner peut être placé à un endroit quelconque non seule-ment au canon de l’arme mais aussi à côté de l’arme, ou bien à un canon voisin. Dans le dernier cas, l’air comprimé ét Je gaz développé dans un canon peuvent être utilisés pour faire le chargement et le tir d’une arme voisine.

Surle dessin annexé, les fig. 1— 4 représentent des dispositions schématiques de diversés variantes suivant lesquelles l’idée susmentionnée peut être réalisée.

Dans la fig. 1,4 est le canon d’une arme à feu, B le projectile, C un anneau métallique fixé à la bouche du canon et muni d’un épaulement D qui peut aussi être fixé au canon. Dans cet épaulement se trouve un canal F qui communique d’une part avec un ou plusieurs trous E percés dans la paroi du canon et d’autre part avec un cylindre G fixé à l’épaulement D. Dans le cylindre G est logé un piston H, dont la tige traverse l’un des fonds dudit cylindre et est munie au dehors d’une tête K constituant le point d’appui de l’une des extrémités d’un ressort à boudin L entourant le cylindre et dont l’autre extrémité est fixée au cylindre. Sur le côté opposé à celui où est fixé le cylindre G, l’épaulement D porte une boîte à soupape M, dans laquelle est disposée une pièce métallique O susceptible d’être déplacée à l’aide d’une vis N et munie d’une languette métallique P qui, à l’aide de Ja vis W, peut être amenée à courir plus ou moins l’ouverture d’entrée eûtré Je canal F’et le cylindre G.

Lors du coup de feu, le projectile B comprime l’air devant lui dans le canon et cette pression ‘est transmise, par les trous E et le canal F, au cylindre G, ce qui fait que Le piston end à se mouvoir dans le cylindre en bandant ainsi Le ressort L. Le projectile ayant passé les trous E le gaz s’échappe en partie par la bouche du canon et en partie il entre par les trous E, dans le cylindre G, de façon à augmenter encore là pression sur le piston et à bander encore davantage le ressort. Lorsque la pression dans le canon et sur le piston cesse, le ressort à boudin bandé conimence à reconduire le piston à sa place antérieure, mais comme dans la position postérieure du piston, ce dernier et le mécanisme de fermeture, ont été accouplés automatiquement lun à l’autre à l’aide d’un arrangement convénable, le mécanisme de ferineture de l’arme s’ouvre. pendant le mouvement rétrograde du piston. Pendant ledit mouvement du piston un autre ressort disposé au mécanisme de fermeture où auprès de ce mécanisme est bandé, et ce ressort ferme à son tour le mécanisme, ouvertde la manière décrite.

La languette où soupape flexible P à pour but d’empêcher l’air comprimé où le gaz arrivé. dans le cylindre G de s’échapper trop. rapidement et elle est ajustable afin de pouvoir régler cette vitesse à volônté, de sorte que le mécanisme de fermeture de l’arme à feu, ne se meut pas plus rapidement qu’il n’est désirable.

Däns le cas où la force obtenue par l’air comprimé ou par le gaz d’explosion ne suffirait pas à exécuter le travail nécessaire pour faire fonctionner le mécanisme, on pourrait emprunter une partie de la force agissant dans Le canon sur le projectile pour l’en faire sortir, ce qui peut se faire en déplaçant les trous E du canon, et l’anneau métallique Cavec le cylindre de inanière à le rapprocher. plus. ou moins de la chambre à cartouches du canon, Dans ce cas, le gaz agissant sur le projectile, depuis que ce dernier à passé les trous E, pénètre aussi dans le cylindre G en augmentant la pression sur le piston. Le gaz peut évidemment être pris à uni. endroit quelconque. du canon, par exemple ümmédiatement en avant de la chambre à cartouche.

Au lieu d’ employer un ressort L par la compression duqüél une partie du travail exercé sur le piston H est emmagasinée, on peut aussi faire en sorte que le piston H comprime l’air contenu dans le cylindre, qui doit alors évidemment être fermé du côté où l’air doit être comprimé. De même le cylindre peut être placé du côté opposé de l’épaulement D et dans ce cas le gaz est admis au cylindre également du côté opposé du piston. Cet arrangement est montré dans la fig. 2 où le piston H se mêut, en retournant, dans le même sens que la éulasse lorsqu’elle ouvre la-chambre À cartouche de l’arme. Les trous E sont ici plus rapprochés de la chambre à cartouche ce qui fait que le gaz agissant sur le projectile, agira aussi pendant quelque temps sur le piston H dans le cylindre G. Cette figure montre aussi une autre disposition pour régler le mouvement de rétrogradation du piston H. Cette disposition consiste en ce que la partie du cylindre G, contenant l’air à comprimer, est divisée à l’aide d’une soupape ou clapet Q en deux compaïtiments et que cette soupape ou clapet ést percée d’un petit trou. Lorsque, sous l’influence de la pression du gaz, le piston avance, il comprime l’air danssles deux compartiments, la soupape Q s’ouvrant par la pression, tandis que, lorsque le piston s’est arrêté et que l’air comprimé dans le cylindre G agit à son tour sur le piston, la soupape Q se referme en ne laissant la communication entre les deux compartiments que par son trou, ce qui retarde l’équilibre de la-pression dans les deux compartiments et par conséquent aussi le mouvement du piston.

Le cylindre peut être placé dans unë position querconque par rapport au canon de l’arme.

La fig. 3 fait voir, par exemple, le cy lindre G placé en prolongement du canon et communiquant avec ce dernier à l’aide d’un tuyau R.

Aux armes à feu à plusieurs canons, le mécanisme à charger.et à faire feu de chaque canon est mis en mouvement À l’aide d’un cylindre à gaz appliqué à chaque canon, mais dans ce cas l’air ou le gaz destiné à faire fonetionner le mécanisme n’est pas pris du canon auquel appartient ledit mécanisme à charger, mais d’un canon voisin, ce qui procure l’avantage que le mécanisme ‘d’un canon peut être ouvert par la pression du gaz directement, pendant qu’on fait feu au canon voisin, ou que les mécanisines peuvent. être disposés en cercle. La fig. 4 indique une telle disposition avec seulement trois canons.

Les cylindres à gaz G ou d’autres des mécanismes sus-mentionnés sont ici montrés à titre d’exemples derrière les canons. Du canon A, le gaz est conduit par le tuyan R au cylindre G¹ et ce cylindre agit sur le mécanisme chargeur du canon A¹ lequel mécanisme peut, par exemple, être comme l’indique la fig. 5. Lorsque de coup de feu a été effectué dans celuici, ce qui se fait automatiquement, le gaz, pas-sant par le tuyau R¹, agit sur le cylindre G”, qui commande le mécanisme chargeur du canon A”, et lors du coup de feu à ce canon, le gaz est conduit par le tuyau R: au cylindre G qui commande le mécanisme chargeur du canon A.

Sialors chaque canon est muni d’un magasin à, Cartouches, toutes les cartouches peuvent de cette façon être tirées automatiquement, si seulement le premier coup de n’importe quel canon a été tiré. Les canons peuvent. évidemméñt être placés en ligne l’une à côté de l’autre, juxtaposés où superposés ou bien ils peuvent être placés en cercle de manière à former un cylindre, ou d’une manière quelconque, pourvu qu’ils communiquent l’un avec l’autre de la manière indiquée.

Les fig. 5 et 6 font voir l’ensernble d’une arme à feu, dont le mécanisme est disposé pour que la charge et le tir s’en fassent à l’aide de la pression du gaz du canon, conformément à ce qui a été dit plus haut. Dans la fig. 8, le mécanisme est montré fermé tandis que la fig. 9 le représente ouvert. Les fig. 7 à 13 sont des coupes d’après les sections indiquées au dessin.

Pour le système de chargement et de tir dont il s’agitun mécanisme de fermeture à mouvément rectiligne convient le mieux, c’est pourquoi le mécanisme représenté sur le dessin apparent au systèméà verrou avec extraction droite.

a est le canon vissé comme à l’ordinaire dans le tonnerre b qui est muni d’un fond b¹ aillé à jour à la ‘partie postérieure, afin que les parties voisines trouvent place pour se mouvoir. Lie torinerre b contient la culasse mobile c avec l’obturateur c¹; à l’arrière la culasse c renferme le chien ou pièce mobile d, muni de la poignée e tandis que le devant de la culasse e contient le grand ressort f et. le percuteur g. Le chien d qui est creux contient la tête h du percuteur. La tête du percuteur peut avoir un mouvement de va et vient dans la pièce d ct est münie en bas d’un cran h¹ dans lequel pénètreun cliquet i fixé à la culasse, lorsque la tête L est tirée en arrière. Le grand ressort f est par ce moyen retenu bandé. Sous la culasse se trouve un encliquetage pivoté au boulon.o fixé à la boîte à culasse D et qui, lorsque le mécanisme est fermé, pénètre par un de ses bras à bec m dans la tête de la pièce d, fig. 5, derrière la culasse,de sorte que celle-ci peut par les extrémités des côtés descendants c² s’appuyer à son tour contre l’autre bras n. A l’un des côtés c² est fixé le cliquet i. En bas la pièce d est munie d’un bec p, à l’aide duquel elle rencontre, lors de son mouvement rétrograde, le bras m en le forçant ainsi à descendre.

À la position de fermeture fig. 8 le bras m s’appuie, avec sa partie en forme de poitrine, contre le renfort p¹ de la boîte à culasse de sorte que celui-ci peut constituer à son tour un appuis sûr pour la culasse lors du coup de feu. En coopération avec la détente a¹ se trouve appliqué le levier s dont l’extrémité opposée est munie du eliquet q qui peut s’engager dans le cliquet i¹ combiné avec le cliquet i et qui ainsi-que l’extrémité du levier est poussé vers le haut par le ressort à boudin i².

t est un barillet contenant un ressort à lame enroulé en spirale, Autour du barillet est enroulée, une bande de tirage u en métal ou autre matière convenable dont l’extrémité est fixée à la pièce d. En faisant dérouler cette bande par le mouvement retrograde de la pièce d et de la culasse, le barillet tourne et Le ressort se bande, de sorte que celui-ci à son tour tend à raniener le mécanisme à sa première position. Obliquement sous le canon se trouve le cylindre à gaz v; avec le piston x et sa tige v¹ dont l’extrémité coupée en biais est munie d’un cran v². Quand le piston x se trouve en repos dans le cylindre, c’est-à-dire à la position montrée à la fig. 6, la tige v¹ du piston s’appuie contre le eondueteur en forme de clef x¹ fixé à la boîte.

Entre le canon et le cylindre v s’étendle canal d¹ par lequel, lors du coup de feu le gaz peut entrer dans le cylindre. Du devant du chien d descend un épaulement d². Cet épaulement d² est saisi par la tige v¹ du piston x à l’occasion de son mouvement rétrograde, le cran v² de cette tige émbrassant l’épaulement d². En outre l’arme à feu est munie d’un magasin à cartouches disposé d’une manière connue et le mécanisme de la fermeture peut être entouré d’une enveloppe ou plaque a³, indiquée en lignes pointillées à la fig 6.

Le fonctionnement du mécanisme à gaz et du mécanisme de chârgement a lieu comme suit:

Avant de lâcher lé coùp de feu, le piston oëcupe la position montrée à la fig. 6. Lors du coup de feu, l’air et le gaz se précipitent dans le cylindre v ce qui fait avaricer le piston x, ouvrir la soupape à air f¹ et airer le cran v² à l’épaulement d² de la pièce d, lequel épaulement est embrassé par le cran en ce que la tige v¹,’un peu déprimée, tend à monter à cause de son élasticité. Par le mouvement du piston x, la soupape à air f¹ s’ouvre etl’air est comprimé devant ledit piston dans la paitie antérieure close du cylindre v. Quand la pression du gaz venant du canon dans le cylindre v cesse, l’air comprimé dans la partie antérieure close du cylindre w et qui doit passeï par la petite ouverture de la soupape à air f¹, force le piston x avec la tige v¹ à reculer, et alors la pièce d suit ce mouvement parce que la tige v¹ du piston x se trouve en prise avec l’épaulement d? de la pièce d. Cette dernière relâche alors d’abord le bras m qui immédiatement est rencontré par le bec p qui le force à descendre. Le cliquet m—n tournant par suite autour de o, soû bras n presse contre l’extrémité postérieuredu côté c² descendant de la culasse, de sorte que même la-culasse, qui maintenantarerr est plus empêchéc par le bras m, commence à rétrograder un peu. Entre le côté c² et le bras n il y à pourtant un petit intervalle, de manière à permettre au cliquet une certaine mobilité avant que le bras n rencontre c².

Le mouvement rétrograde commençant, que nous venons dé mentionner, s’accomplit parce que l’épauleinent d² a atteint la fin de l’ouverture pratiquée pour lui dans la paroi antérieure de la culasse en rencontrant le bord de l’entaille de cette dernière. La pièce d et la culasse s’accompagnent maintenant jusqu’à ce qu’elles atteignent leur position extrême, fig. 6. Le mécanisme occupe maintenant sa position montrée fig. 6, et le grand ressort f est bandé parce que le chien ou pièce d et la culasse se sont déplacés relativement L’un par rapport à l’autre. Le cliquet à est. également entré dans le cran h¹ soulevé par le fond de la boîte b¹ sur lequel le éliquet à glisse. IL faut remarquer ici que ce mouvement rétrograde que nous venons de décrire suit le coup de feu si instantanément que la pression du tireur sur la détente pour tirer le coup précédent continue encore, c’est pourquoi le eliquet g occupe la position basse montrée dans la fig. 6 et par conséquent n’empêche pas ledit mouvement rétrograde du mécanisme. Du reste, le cliquet ne monte plus haut que pour que le mécanisme (la partie antérieure du cliquet i) puisse glisser par-dessus celui-là, quand même il se trouverait dans sa position supérieure.

À ce même moment du retour, la cartouche vide, extraite comme à l’ordinaire, est jetée au dehors et une cartouche nouvelle est conduite devant le canon, De plus, l’extrémité de la tige v¹ du piston x glisse sur le conducteur x¹ de sorte que cétte tige est poussée vers le bas et lâche ainsi l’épaulement d², le tout pendant que le tireur continue sa pression sur la détente. A l’aide de la bande de traction w, le mécanisme est de nouveau avancé par le ressort bandé du barillet, ce par quoi une cartouche nouvelle est introduite et le mécanisme de l’arme fermé à nouveau. Pendant ce temps le piston continue à avancer jusqu’à l’ouverture d! comme cela est indiqué par les lignes pointillées en x², fig. 6. En dessous de la pièce d se trouvé une rainure dans laquelle peut entrer Ja pointe du cliquet à mais pas le cliquet plus large i¹, La pièce d, dans laquelle est pratiquée ladite rainure, présente à l’endroit de cctte rainure, un plan incliné i² pressant contre le cliquet i¹, de sorte que celui-ci tend à descendre, ce qui est cependant empêché par le fond b¹ de la boîte jusqu’à ce que le cliquet atteigne l’extrémité coupée en biais b² du même fond. En conséquence de la pression du plan i³ contre le cliquet i et du fait que celui-ci ne peut être pressé en bas la pièce d avance devant elle, mais quand le cliquet à atteint l’extrémité du fond de la boîte, comme nous venons de dire, il est déprimé par le plan i³, Lorsque le tireur lâche ensuite la détente, le cliquet q se lève en entrant dans le eliquet i¹ parce que celui-là peut avancer en pivotant. Âu moment où le cliquet i¹ descend en glissant le long du plan b², la pièce d entre dans la culasse, sans en être empêchée par le cliquet i¹. La tête h du percuteur est pendant ce temps retenue par le cliquet i, qui en partie reste encore dans le cran h¹ de sorte que le grand ressort continue à être bandé. Le mécanisme occupe maintenant la position montrée fig. 5 excepté que le grand ressort est bandé, Le coup est maintenant prêt à partir, ce qui arrive en pressant sur la détente a¹ pour que le cliquet i soit tiré en bas par le cliquet q. Cependant il faut observer que les cliquets i et q glissent l’un dans l’autre quand même la pression sur la détente aurait cessé avant que le mécanisme soit fermé, le cliquet i¹ glissant alors directement dans le cliquet soulevé q, par-dessus lequel le mécanisme peut toujours glisser. La même marche est ensuite répétée de la même facon, le piston avec sa tige restant dans une position un peu plus arrière que celle montrée à la fig. 6.

Si l’on veut charger à la main, c’est-à-dire exclure le mécanisme à gaz, on fait faire au conducteur x¹ un tour de 180°, ce qui fait rétrograder assez le piston x pour que le canal d¹ soit fermé par ledit piston, le piston rétrogradant parce que le conducteur en forme de clef en tournant saisit le cran v² de la tige du piston. De même la bande à se détache de la pièce d, de sorte que l’attache entre la bande et la pièce d doit être disposée de manière que la bande peut être facilement détachée.

La fig. 14 montre un exemple d’une disposition d’arme à feu portative à révolver s’arinant automatiquement. A³ est le barillet pivoté à un tourillon creux B¹ Dans le tourillon B¹ se meut la tige C¹ appartenant à un piston se mourant dans un cylindre à gaz D¹. La queue de la tige du piston s’appuie contre le chien E¹ auquel le cliquet d’alimentation F¹ est fixé à l’aide du tourillon G³, L’épaulement H¹ est fixé sous le canon et cet épaulement est traversé par le canal à gaz I¹ s’étendant jusqu’au canon. Au piston est fixé le bras K¹ qui peut se mouvoir dans une coulisse le long du cylindre à gaz. En L¹ cette coulisse est plus large et coudée en angle droit ce qui fait que le bras K¹ et le piston peuvent être arrêtés dans une position telle que le piston couvre l’ouverture à gaz I. En tournant le piston la queue de la tige du piston peut, à l’aide d’un panneton M¹ entrant dans le chien E¹, où d’une autre manière convenable, être arrêté au chien. N¹ est un cliquet pivoté au corps du revolver, cliquet ressemblant à F¹ et ayant pour but d’empêcher le mouvement rétrogradedu barillet, lorsque le chien s’abat en tirant le cliquet F¹ en bas. O¹ est une pièee pivotée à un boulon et munie d’un cran dans leqnel s’engage le bec du chien, quand celui-ci est bandé. La partie inférieure est munie d’une dent, contre laquelle s’appuie le bras R³ fixé à la détente P¹. Le bras R³ est allongé en avant par un ressort qui s’appuie contre la cheville fixe S¹. L’extrémité postérieure du bras R³ s’appuie. contre le plan incliné T¹ ce qui fait que lorsqu’on tire la détente, le bras R³ peut être forcé à lâcher la pièce O¹ aussitôt qu’elle s’est déplacée assez pour laisser le chien libre. Lorsque part le coup, le piston fait rétrograder le chien et à ce moment le barillet se tourne de sorte qu’une cartouche nouvelle peut arriver devant le canon et le chien s’arrête dans sa position bandée. En relâchant maintenant la détente, celle-ci s’avance assez. pour que le bras R³ saisisse la ent de la pièce O¹ après quoi on peut lâcher un Coup nouveau.

En Résumé,

Je revendique, comme mon invention:

1º Un système d’arme à feu caractérisé par un dispositif pour charger ét faire feu automatiquement, ledit dispositif consistant en un cylindre avec piston dont le pre nier communique avec le canon de l’arme tandis-que le dernier est relié directement au mécanisme de fermeture ou de revolver de l’arme et est actionné dans un sens directement par la pression de l’air ou du gaz créé dans le canon lors du coup de feu ou par l’un et l’autre, et dans l’autre sens, par l’air comprimé à l’aide du piston, par un ressort à boudin comprimé, ou un poids soulevé, pour que le mouvemént de va-et-vientdu piston ainsi obtenu produise l’ouverture du mécanisme de fermeturede l’arme, le chargement de cette dernière, la fermeture dudit mécanisme, le bandage du grand ressort et le départ du coup, et le cylindre de chaque canon pouvant, si l’arme est à plusieurs canons, communiquer avec le mécanisme de fermeture ou de revolver d’un autre canon pour que lors du coup de feu à l’un des canons, un autre canon soit chargé pour agir, à son tour, sur un canon voisin, et ainsi de suite;

2º Un mécanisme à fermer la culasse, à charger et à faire feu pour les armes à feu caractérisées par la revendication précédente dans lequel la pièce d du mécanisme de fermeture, disposée d’après le système de culasse présente un. bras ou un épaulement d² correspondant à un cran v² pratiqué dans la tige du piston du cylindre placé sous le canon et commupiquant avec celui-ci et où, derrière le mécanisme, il y à un barillet entouré d’une bande de traction, dont l’extrémité st fixée à la pièce 4 ou à un ressort à boudin y fixé pour que la pièce (chien) d ‘etensuite la culasse soient tirés au dehors par le piston ct puis reconduits par Îe ressort se trouvant dans le barillet ou éventuellement par le ressort à boudin bandé;

3º Dans les armes à feu caractérisées par les revendications 1 et 2:

a. une disposition pour, retenir et débraycr le percuteur bandé, lors du coup de feu, ladite disposition étant comosée d’un cliquet i fixé à la culasse et pouvant entrer dans un cran h¹ pratiqué dans la tête dun percuteur se trouvant dans le chien ou pièce d retirée conjointement avec celui-ci, lequel cliquet est muni d’un petit eliquet particulier i¹ tourné en bas, dans lequel peut s’engager un autre cliquet mobile q fixé à l’une des extrémités d’un levier s pressé en haut par un ressort à boudin i², l’extrémité opposée de ce levier s’appuyant contre la détente dans le but de pouvoir faire feu lorsque la détente est actionnée;

b. une disposition pour retenir la culasse, composée d’un cliquet m n en forme dU placé sous la culasse et pivoté à un boulon o fixé à l’une des parois de a boîte à culasse, et dont le bras coudé plus long peut s’appuyer à l’arière contre un renfort p¹ adhérent à ladite boîte, et par le devant de la partie coudée servir d’appui à un renfort c² adhérent à la culasse afin que la pression du chien ou pièce d soit reçue, lors du coup de feu, par le boulon et éventuellement par le premier renfort, l’extrémité coudée dudit bras plus long m étant pliée en arrière et pouvant entrer dans un cran pratiqué dans la tête de d afin que le cliquet, lors du coup de feu, soit empêché de se tourner vers le bas, tandis que le petit bras n du cliquet monte au devant de la face antérieure cê du renfort c² du cylindre;

c. un épaulement ou bec p coupé en biais et fixé à la pièce d et qui lors du mouvement rétrograde de cette pièce d’éprine le bras m du cliquet m n débrayé, pour que l’autre bras n dudit cliquet en s’appuyant contre la face c³ du renfort agisse sur le cylindre;

d. une disposition pour le débrayage de la tige du piston du. bras d² du cylindre, consistant en un conducteur pivoté x¹, placé au point terminus de a course de la tige v¹ du piston, contre lequel conducteur l’extrémité de la tige coupée en biais et munie d’un cran v² glisse pendant la dernière partie de son mouvement rétrogräde, dans le but que pendant ce mouvement la tige soit menée de côté pour que le cran v² relâche le bras d² et que le mécanisme devienne libre et puisse par la force emmagasinée être reconduit dans sa position précédente;

e. la construction du conducteur x¹ composé d’un boulon en forme de clef muni d’un panneton, lequel boulon est placé de telle manière dans la boîte à culassé que, le piston s’étant arrêté après son mouvement rétrograde, le panneton puisse en tournant le conducteur, entrer dans le cran pratiqué dans la tige du piston afin que la tige avec le piston après avoir tourné le conducteur d’un demi-tour, soit retirée assez pour que le piston couvre l’ouverture d’entrée d¹ du gaz au cylindre v lorsque le mécanisme automatique à charger ou à faire feu. est mis hors d’action.

WILHELA-THEODOR UNGE.

Mandataire: A. RITTER.