France 58891
BREVET nº 58891, en date du 3 juin 1863,
A M. BRAND, pour des perfectionnements aux armes à feu se chargeant par la culasse.
Pl. V.
Cette invention a rapport à cette classe d’armes à feu qui se chargent par la culasse, telles que révolvers, carabines ou pistolets, avec lesquelles on se sert de cartouches métalliques.
Fig. 1, vue latérale d’une partie d’un fusil à répétition.
Fig. 2, section longitudinale faite suivant un plan vertical passant à travers l’axe du canon; les lignes pleines indiquent la culasse fermée contre le bout du canon, tandis que les lignes pointillées la représentent ouverte.
Fig. 3 et 4, sections transversales faites suivant la ligne xy, fig. 1, et regardant vers le canon; la culasse est supposée enlevée, fig. 3, et fermée, fig. 4.
Fig. 5, section transversale faite suivant la ligne yz, fig. 1, et regardant également vers le canon.
Fig. 6, élévation latérale d’une portion de carabine se chargeant par la culasse.
Fig. 7, élévation sectionnelle, la section étant faite par un plan vertical passant à travers l’axe du canon.
Fig. 8, plan supérieur.
Fig. 9, élévation latérale d’un pistolet se chargeant par la culasse; la culasse se trouve dans sa position extrême; les lignes pleines la représentent ouverte et les lignes pointillées la montrent fermée.
Fig. 10, section faite suivant un plan vertical passant à travers l’axe du canon.
Fig. 11 et 12, sections transversales par la ligne xy, fig. 9, la première regardant vers le canon et la seconde vers la crosse.
L’arme à feu représentée fig. 1, 2, 3, 4 et 5 est une arme à feu à répétition ayant un cylindre tournant dont la longueur est plus courte que celle de la cartouche, de telle manière que l’extrémité antérieure d’une cartouche, quand elle est dans une des chambres du cylindre, saillit en avant.
Ce cylindre est combiné avec le canon au moyen d’un mécanisme tel, que le cylindre est retiré du contact du canon avant sa rotation, suffisamment pour permettre à l’extrémité de la cartouche de tourner et de mouvoir vers le canon pour fermer la culasse et introduire l’extrémité saillante de la cartouche dans le fond du canon. Par cette combinaison, le bout antérieur de la cartouche est forcé de recouvrir le joint de la culasse au moment où la charge est enflammée, pour prévenir toute fuite en cet endroit.
La crosse A est creusée dans sa partie supérieure pour recevoir dans sa cavité la platine L soigneusement enchâssée dans une boite B ouverte à son côté inférieur, de manière que le bec C de la platine puisse être actionné par la détente D et fermé sur ses côtés et en dessus, permettant seulement au nez du chien de s’avancer, de façon que le chien soit dans l’impossibilité d’être armé et que son action soit autrement, contrôlée.
Cette boite B s’étend en face de la platine, à la longueur du chemin que la platine décrit dans son mouvement de vaet-vient autour du canon, et s’ajuste dans une partie de la crosse qui est creusée sur les côtés formant un boulon à coufisse, pour guider la platine et le cylindre dans leur mouvement respectif.
Ce boulon à coulisse est, en conséquence, guidé en haut et en bas à la fois par la partie creusée de la crosse sur ses côtés, et par celle qui est creusée en dessus dans son épaisseur.
A l’extrémité antérieure de cette boîte est fixé un pivot E, sur lequel est monté le cylindre tournant F; la creusure d’un côté à l’autre dans la crosse est assez large pour permettre au cylindre de recevoir à l’intérieur son mouvement réciproque et rotatoire.
A l’arrière de la boîte pivote la bielle G, au moyen de laquelle la boîte est reliée avec le levier H, dont l’extrémité arrière pivote à l’extrême arrière du creux sur le haut de la crosse; les dimensions des parties sont telles que, lorsque le levier H est relevé, fig. 2, le cylindre tournant et la platine sont renvoyés en arrière du fond du canon, laissant un grand espace entre le bout antérieur du cylindre et le canon, pour permettre aux extrémités saillantes des cartouches de tourner en ligne avec le canon sans frapper.
En abaissant le levier H, le cylindre F est ramené en contact avec le canon; sa chambre la plus élevée est en ligne avec ce dernier, tandis que la platine est ramenée dans une position relative avec la détente de la crosse, en telle sorte que le bec de la platine y est en juxtaposition et prêt à y être actionné par la détente.
Les extrémités antérieures des cartouches qui saillissent le cylindre sont garanties contre tout accident par une bague I, assujettie à la crosse au-dessous du canon qui est désigné pour recevoir les extrémités des cartouches quand la culasse est fermée par le mouvement en avant du cylindre.
Afin de faire tourner le cylindre, une roue à rochet best fixée à l’arrière du cylindre; les dents de cette roue d’échappement sont actionnées par un déclic à ressort c, qui pivote sur un bras d’un déclic vibratoire a; ce dernier pivote à son tour de l’autre côté de la boîte de la platine et décrit un mouvement vibratoire au moyen d’un axe ou goujonffixé et se projetant sur la face intérieure du creux de la crosse.
Le déclic vibratoire est conformé comme pour être actionné par l’axe fpendant cette partie du mouvement rétrograde du cylindre et de ses accessoires, quand les extrémités des cartouches sont dégagées du canon.
Avant que le cylindre atteigne sa position la plus reculée, le côté incliné ou la came du déclic vibratoire vient en contact avec le goujonf, de façon que le mouvement continu du cylindre par le levier force le levier à déclic à vibrer et à mouvoir le cylindre. Cette rotation du cylindre continue jusqu’à ce que la chambre, préalablement en ligne avec le canon, soit changée; elle dépasse ce dernier, et la chambre suivante est ramenée en ligne avec le canon.
Quand ceci est terminé, la rotation ultérieure du cylindre et son mouvement ultérieur en arrière par le levier sont simultanément arrêtés par l’extrémité saillante g du recouvrement S venant en contact avec le bord de la creusure latérale de la crosse. Le bout arrière du déclic vibratoire est alors dans une telle position que, lorsque le cylindre est mû en avant par le levier H, le goujon fvient en contact avec le bout arrière du déclic vibratoire assez de temps avant qu’il atteigne sa place au fond du canon, afin de mouvoir le décliclevier à la distance nécessaire pour retirer le déclic de la dent d’engrenage avec laquelle il était en contact et l’engager avec la dent appartenant à la chambre suivante du cylindre.
Pour pouvoir transmettre le coup du chien à travers la boîte de la platine intermédiaire du boulon-guide à la cartouche, je pourvois la même boite de la platine d’une tige à percussion P, logée dans un orifice pratiqué dans le corps de la boîte de la platine, en ligne avec le chien percuteur et le bord de la cartouche qui doit être frappée.
Cette tige percutante est forcée, par le moyen d’un ressort en spirale, de saillir légèrement la face du bloc opposée au chien, pendant que son extrémité antérieure est à fleur de la face de la boîte qui est opposée au cylindre.
L’arme vue fig. 6 , 7 et 8 est munie d’une goupille A de culasse à coulisse glissant dans un creux de la crosse et se mouvant avec la platine, tandis que la crosse demeure permanente avec le canon.
La goupille de culasse est creuse et contient dans sa cavité les différentes parties qui forment une platine; le chien B cependant peut se projeter à travers une fente pratiquée dans le haut de la goupille de culasse pour rester sur le bloc de culasse dans un creux préparé à son sommet.
Dans ce creux, sur un des côtés du chien, pivote un crochet D, dont la fonction est de maintenir le bord de la cartouche. Dans ce but, le crochet est fait d’une feuille de métal mince et son bord antérieur s’ajuste dans une cavité pratiquée dans le canon, et il est courbé sous la forme d’une came; il pivote sur un côté dans la coulisse au moyen d’un joint de friction, disposé de telle manière que le crochet reste dans toute position qu’on veut lui donner.
Ce crochet est logé dans la fente de la goupille de culasse et saillit sur l’avant comme pour tomber dans la partie la plus élevée de la saillie de la cartouche. La face de la goupille de culasse retient le milieu de l’épaisseur de la saillie de la cartouche et en forme le siége.
Sur le côté du crochet, le chien est creusé ou est construit de manière à ne pas venir en contact de côté avec le crochet, mais à former un épaulement, lequel, lorsque le chien est abattu sur le bloc de culasse, porte sur le crochet et le force à saisir le bord de la cartouche. La fonction de ce système a lieu comme suit:
Pour charger l’arme, la culasse est ouverte en soulevant le levier P qui, par le moyen d’une bielle intermédiaire L, est relié avec la goupille de culasse, pl. V. La goupille de culasse étant ainsi retirée, la cartouche est insérée dans le canon en laissant le bord à l’extérieur du fond du canon; la culasse est alors fermée en abaissant le levier P, et le fond de la cartouche sera commodément enfermé dans la cavité qui lui est destinée.
Le chien pendant cette opération est supposé à demi armé et le crochet élevé audessus de la ligne de la cartouche; quand le fusil ou pistolet doit faire feu, il faut premièrement armer le chien complétement et le dégager par l’action de la détente.
Le chien ainsi abattu subitement sur le bord de la cartouche ne fait pas seulement détoner la poudre de percussion qu’elle contient, mais il entraine dans sa descente le crochet avec lui et le force à étreindre le bord de la cartouche et à rester ainsi fermé par la pression exercée sur lui par l’épaulement de la détente aussi bien qu’en vertu du pivot de friction, par lequel il est attaché au bloc de culasse et, par là, sa position est inaltérablement maintenue jusqu’à ce qu’il en soit dégagé.
Si la culasse se ferme sans avoir le chien et le crochet levés, le crochet sera alors entraîné au-dessus du bord de la cartouche par son propre nez taillé en forme de came et sera abattu, et la saillie passera par le ressort qui actionne le marteau. De cette manière, on comprendra facilement que si la culasse est ouverte pendant que le chien est en bas et que la cartouche ait été enflammée ou non, elle retirera la cartouche et la maintiendra dans le creux du bloc de la culasse en ligne avec le canon.
Le crochet une fois descendu sur la cartouche restera en position sans l’aide du chien; la cartouche, en conséquence, restera unie avec le bloc de la culasse dans une position quelconque relativement au canon, quoique le marteau soit au même moment abattu.
La cartouche ou sa boîte pourrait être déplacée à la main, et une autre mise à sa place sur la tige de la culasse ou mème insérée préférablement dans le canon.
La tige de la culasse est guidée dans son mouvement de vaet-vient du bout du canon par un boulon-guide fixé, ou d’une seule pièce avec la tige de la culasse et glissant dans une cavité disposée dans la crosse sous le canon.
Ce boulon-guide, pl. V, est carré dans sa section transversale et creux; en dessous est formée une cavité dans laquelle est disposé le ressort principal, dont un bout est rivé ou autrement assujetti à l’extrémité antérieure du boulon, tandis que son autre extrémité est reliée par une bielle avec le sautoir. Par cette disposition de ressort renversé, la tige de la culasse pourrait être construite plus solidement si le ressort était logé, comme d’ordinaire, à l’arrière du chien; elle permet l’usage, pour ce genre d’armes à feu, de crosses comparativement courtes.
Fig. 9, 10, 11 et 12, portion d’un pistolet.
A, crosse du pistolet; extérieurement, elle est conformée comme celle de tous les pistolets en général. La crosse ou poignée étant courbée vers le bas à mesure qu’elle s’éloigne du canon augmente d’épaisseur, de manière à fournir une prise facile à la main.
Cette crosse ou poignée est creusée en dessus à une profondeur suffisante pour contenir une tige de culasse à coulisse, à laquelle sont reliés ses accessoires consistant dans la platine, le marteau, les bras mobiles et un mécanisme pour ouvrir et fermer la culasse.
La tige de culasse est creusée en face pour contenir et recevoir à l’intérieur le bout du bord de la cartouche quand la culasse est fermée; elle est creuse à l’arrière, contenant dans sa cavité une partie du chien avec son ressort moteur C, la noix T, le déclic D et le ressort-déclic E, ainsi qu’un crochet ou bras suspendu sur une goupille transversale a.
Ce bras saillit sur la face de la tige de culasse et est muni d’une queue b, qui est mise en relation et actionnée par le chien G, de telle manière que lorsque le chien est abattu, le bras est pressé dehors et tenu en position pour exécuter la fonction d’un bras fixe supportant la cartouche par son rebord; mais quand le chien est levé, la pression sur la queue b cesse, et le bras est libre de se retirer ou d’osciller sur son pivot de suspension en vertu de son poids.
Ainsi, si la tige de culasse est retirée, le chien à demi armé, pour extraire la boîte de la cartouche ayant fait explosion, et si une nouvelle cartouche est insérée dans le canon, puis si la culasse est enfin fermée, l’opération se rattachant au dernier mouvement aura lieu comme suit:
De ce que la tige de la culasse ferme contre le bout du canon, la partie saillante du bras vient en contact avec le bout de la cartouche; le bras à ce moment est libre de se retirer ou d’être suspendu sur une goupille transversale située en ligne avec l’axe de la culasse ou à peu près; le bras en se retirant décrira un arc de cercle et ainsi dégagera le rebord de la cartouche.
Lorsque la culasse est remise à sa place et fermée, le rebord de la cartouche s’adaptera exactement à la cavité antérieure de la tige de culasse. Le pistolet est chargé et prêt à faire feu à tout moment; le chien, à cet effet, est tout à fait armé et relâché à la manière ordinaire en tirant la détente.
Le chien, en frappant le rebord de la cartouche , presse sur la queue b et meut le bras pour saisir le rebord de la cartouche. La cartouche est alors solidement maintenue dans la tige creuse de la culasse par le bras et le nez du chien, le dernier servant à la fois à maintenir le bras et à presser la cartouche en bas contre ledit bras; si alors on retire la tige de culasse, la cartouche, ayant fait explosion ou non, sera ainsi retirée du canon. On comprend qu’il n’est pas nécessaire d’enflammer la cartouche pour la retirer, car si le chien est abattu doucement il saisira la cartouche sans édenter le rebord et, conséquemment, sans faire détoner son contenu.
Afin de pouvoir retirer une enveloppe cylindrique de cartouche d’un canon cylindrique quand la tige de culasse se meut hors de la ligne de l’axe dans une direction curviligne, j’ai muni le chien d’un nez c, assez étendu pour permettre à l’enveloppe de la cartouche de se mouvoir sur la mâchoire comme centre de rotation, sans être hors de contact avec lui.
Ce nez peut avoir sa surface inférieure concentrique avec la mâchoire, ou bien le chien pourra être amené à porter avec une pression suffisante sur le rebord, de manière à s’ajuster lui-même avec les différentes positions de la boite à cartouche avec laquelle il est en relation.
La tige de la culasse avec ses accessoires se meut dans la cavité de la crosse au moyen d’un levier H, qui est relié avec la tige de culasse par une bielle I; alors le levier déprimé H est fermement maintenu en place par un crampon à ressort K, qui est actionné par un bouton ou autrement pour le dégager.
La tige de culasse est convenablement guidée dans son mouvement de va-et-vient du bout du canon par une barre courbe qui sert de guide L, fixée à l’extrémité antérieure de la tige de culasse et glissant dans une coulisse courbe M.
Une goupille R est destinée à limiter l’extension du mouvement de la tige de culasse.
La garde de détente S se trouve attachée à la crosse et renferme la détente, de manière à dépasser le juste nécessaire pour lui donner assez de jeu afin d’opérer l’explosion.
La détente est tout à fait indépendante de la tige de culasse et de ses accessoires, de sorte que cette dernière peut recevoir son mouvement de vaet-vient dans la cavité de la crosse sans agir sur la détente, et son rapport avec la crosse et la tige glissante de la culasse et ses accessoires est tel, que l’explosion que détermine le chien ne peut être opérée sans que la tige de culasse soit fermée.
Par cette disposition, le danger qui résulte de l’opération du glissement de la tige de culasse, lorsqu’elle opère son mouvement de concert avec la détente, est complétement évité.
En résumé, cette invention comprend:
1º La combinaison d’un cylindre plus court que la longueur de l’enveloppe à cartouche dont on se sert généralement, et ayant dans sa fonction un mouvement rectiligne alternatif, combiné avec un mouvement rotatoire et une platine, de telle sorte que les deux se meuvent ensemble dans une ou plusieurs cavités pratiquées dans la crosse, tandis que la crosse reste constamment en rapport avec le canon de l’arme à feu;
2º La combinaison avec un cylindre ayant un mouvement à coulisse et rotatoire et une platine à mouvement rectiligne alternatif, avec le cylindre du canon dans une cavité pratiquée dans la crosse, d’une détente constamment en rapport avec la crosse;
3º La combinaison avec un cylindre révolver à coulisse glissant avec la platine dans une ou des cavités pratiquées sur la crosse, d’une boîte de platine, d’une construction telle, qu’elle puisse remplir les fonctions de guider le cylindre et de protéger la platine pendant le mouvement de vaet-vient du canon;
4º La combinaison, avec un cylindre révolver à coulisse et une platine contenant la boite-guide lorsqu’ils se meuvent en va-et-vient ensemble dans des cavités de la crosse, d’une tige à percussion située dans ladite boîte pour transmettre le coup du chien à la cartouche placée dans le canon;
5º La combinaison d’un levier qui meut le cylindre révolver à coulisse dans une cavité de la crosse et d’un mécanisme pour opérer la révolution du cylindre, de sorte que, lorsque ledit levier est élevé sur un pivot à son extrémité arrière, le cylindre est tiré en arrière et en ligne avec le canon et tourne sur son axe;
6º Dans les armes à feu se chargeant par la culasse et dans lesquelles une tige à culasse est employée, glissant dans une cavité de la crosse et se mouvant ensemble avec la platine en va-et-vient dans le canon, le bloc de culasse creusé en face pour recevoir le rebord saillant de la cartouche, en combinaison avec un chien et un bras, ce dernier pivotant par un joint de friction dans le bloc de culasse et mis en mouvement par le chien;
7º Dans les armes à feu se chargeant par la culasse et dans lesquelles une tige de culasse, glissant avec la platine, est mue en vaet-vient dans le canon par un levier et par une bielle intermédiaire, l’idée de guider ladite tige de culasse au moyen d’un boulon guide creux fait d’une seule pièce ou attaché d’une manière permanente à ladite tige de culasse, en combinaison avec la disposition du grand ressort, dans la cavité du boulon;
8º La combinaison d’un bloc de culasse à coulisse avec un chien et un bras suspendu pour saisir et maintenir la cartouche par son rebord saillant, l’arrangement étant disposé de telle manière que le bras est actionné par le marieau;
9º La combinaison d’une tige de culasse glissant en vaelvient dans le canon, mais hors de la ligne de son axe, avec un bras et un chien pour saisir et tenir la cartouche par son rebord saillant, l’arrangement étant disposé de manière à permettre à la cartouche de se mouvoir sur le bras comme support, lorsque la tige de culasse s’éloigne ou se rapproche du fond du canon;
10º La combinaison, avec une tige de culasse à coulisse munie de crochets ou d’organes équivalents pour recevoir et tenir la cartouche et se mouvant ensemble avec la platine dans une cavité de la crosse, d’une détente directement reliée avec la crosse et agissant sur la platine seulement quand la culasse est fermée.