Patent: Galand

France 233498

BREVET nº 233498, en date du 18 octobre 1893,

A M. GALAND, pour des modifications aux revolvers à extracteur, à cylindre pivotant sur le côté.

(Extrait.)

Pl. XVI, fig. 1 à 5.

Fig. 1, vue latérale de droite du revolver, la portière fermée.

Fig. 2, vue de gauche, la portière et le barillet ouverts, la plaque de la crosse, le chien et le mécanisme enlevés.

Fig. 3, vue de dessus de la figure 2.

Fig. 4, coupe par A B, fig. 1.

Fig. 5, deux vues de la portière et de son axe.

L’axe a du cylindre b se trouve fixé, immobilisé, retenu à sa place par le fonctionnement et, naturellement, le cylindre b avec lui, au moyen d’un taquet c pivotant, mis en mouvement par l’ouverture ou la fermeture de la porte d, soit que ce laquet fasse partie de la porte proprement dite, soit que celle-ci se trouve rapportée, comme au dessin, fig. 5, soit que ce taquet c s’adapte au tourillon fde la porte, soit qu’il en fasse partie intégrante et tourne avec lui.

Lorsque la porte d est fermée, fig. 1 et 4, le taquet C se trouve à côté de l’axe a du barillet, de telle manière que ce dernier ne peut basculer latéralement, si la porte d est ouverte, l’axe a est libre en ce point et le taquet c ne l’empêche pas de basculer vers la droite.

Cette disposition a pour effet de laisser à la table du corps toute sa solidité première, sans l’affaiblir par des entailles ni perforations, et de permettre le chargement de ce revolver par la porte, l’arrangement des pièces s’y prêtant; ce qui n’existe pas pour les revolvers du même genre, notamment pour le revolver, modèle 1892, de l’armée française, disposition et circonstance que nous relevons et entendons breveter.

Dans le même ordre d’idées, en ce qui concerne notre but de renforcer le corps de l’arme en supprimant les ressorts, pièces, vis et trous où ils se logent, nous avons modifié le mode de fixation du cylindre, alors qu’il se trouve ramené à sa place, mais dégagé, à sa base, par l’ouverture de la porte d.

Au moyen d’un ressort plat i (pointillé, fig. 1 à 3) avec point d’arrêt o, cavité 7 de fixation et bouton de pression m, c’està-dire à l’aide de deux pièces (un ressort et sa vis), nous maintenons la plaque tournante n qui porte le cylindre bet celui-ci avec elle, de telle sorte que ce cylindre peut pivoter à son poste de fonctionnement et recevoir ses cartouches par la porte, sans qu’il puisse s’échapper de sa place.

Nous réclamons un privilège au sujet de cette amélioration et aussi en ce qui concerne l’application du mécanisme d’arrêt de la table tournante n (ce qui laisse le corps indemme de toute échancrure et dans toute sa solidité) et cela quel que soit le moyen employé pour obtenir ce résultat: bouton. verrou, ressort ou autre disposition.