France 124359
BREVET nº 124359, en date du 18 avril 1878,
A MM. ROLLIN, WHITE et WHEELER, pour des perfectionnements aux armes à feu à charge multiple ou à magasin, ou aux moyens ou appareils à charger les armes à feu.
Pl. I et II.
Dans l’usage des armes à feu au service militaire par la cavalerie, où le temps pour s’en servir efficacement est habituellement très court et où, pour cette raison, les revolvers paraissent être préférés, on a trouvé très difficile de recharger les cylindres après qu’ils ont été vidés, parce qu’on était obligé de se servir de l’une des mains pour guider et gouverner le cheval, à cause des mouvements irréguliers de l’animal, et fréquemment à cause de l’engourdissement des doigts en temps de froid. Pour ces raisons, aussi bien qu’à cause de l’excitation dans un combat actuel, il arrive habituellement que, dans une charge de cavalerie, les chambres des revolvers sont déchargées seulement une fois, et alors on a recours au sabre ou bien les cavaliers se rejettent en arrière et s’arrêtent dans l’intention de recharger.
Le but qu’on se propose d’atteindre est donc de fournir un magasin, spécialement adapté pour les armes à feu à culasse tournante, attaché au corps du cavalier, à même d’être tenu d’une manière sûre, protégé contre les avaries, contenant un nombre considérable de charges de munition et pourvu de combinaisons au moyen desquelles toutes les chambres d’un revolver peuvent être chargées instantanément dans toutes les circonstances et en n’importe quel temps.
La nouveauté dans notre invention consiste:
1º Principalement en un magasin adapté pour être porté sur le corps et capable de charger toutes les chambres d’un revolver en même temps, et dans la nouveauté des différentes parties essentielles et dans leurs combinaisons variées de fonctionnement, le tout comme il va être ci-après décrit et expliqué plus en détail;
2º En un magasin que la personne peut porter sur son corps, pouvant contenir un grand nombre de cartouches et pourvu de mécanismes pour charger, avec une action de ressort au même instant, celles des chambres des armes à feu qui peuvent être vides, au lieu de charger toutes les chambres en même temps, comme dans la description précédente à laquelle nous nous référons;
3º En une fonte pour pistolet attachée au magasin d’une telle manière, que les cylindres en peuvent être chargés sans retirer le pistolet de la fonte;
4º A fournir un chargeur convenable pour un tel magasin.
Fig. 1, vue du magasin attaché au corps du porteur montrant la manière de charger le cylindre d’un revolver.
Fig. 2, vue du magasin montrant la position du revolver après que le cylindre a été chargé et que le pistolet a été fermé pour servir.
Fig. 3, coupe centrale verticale du magasin avec le cylindre du revolver dans le bout ouvert du magasin, avant l’acte de charger le cylindre.
Fig. 4, coupe semblable après que le cylindre a été chargé.
Fig. 5, coupe semblable du plongeur et de ses accessoires de fonctionnement variés.
Fig. 6, vue du magasin montrant la coquille intérieure en élévation, la coquille extérieure en coupe verticale, et le guide à charger en élévation, excepté cette portion qui reçoit la projection du canon, laquelle portion est montrée en coupe.
Fig. 7, coupe verticale centrale de la coquille intérieure, et guide de chargement.
Fig. 8, modification de la figure 7.
Fig. 9, modification de la figure 5.
Fig. 10, intérieur de la chape ou couvercle sur le magasin.
Fig. 11, tampon pour fermer le bout ouvert du magasin.
Fig. 12, plaque de gâchette à laquelle la ceinture est atta chée.
Fig. 13, plaque de gâchette attachée au magasin avec une partie enlevée pour montrer le ressort qui y est renfermé.
Fig. 14, vue de bout du bas du magasin.
Fig. 15, coupe centrale transversale du magasin.
Fig. 16, coupe verticale centrale du chargeur, inséré dans le bout du magasin.
Fig. 17, modification de la figure 16.
Fig. 18, coupe transversale du chargeur.
Fig. 19, vue de côté du magasin et de la fonte attachée à une ceinture, avec un revolver dans la fonte, dans la position qu’il doit avoir, juste au moment avant de charger le cy lindre du magasin.
Fig. 20, coupe verticale centrale longitudinale du magasin, du cylindre, de la fonte et d’une portion du canon du pistolet.
Fig. 21, bas du magasin et haut de la fonte.
Fig. 22, section transversale suivant x, fig. 24.
Fig. 23, coupe semblable suivant y, fig. 21, s’étendant vers le haut.
Fig. 24, vue de face du magasin et de la fonte, avec le couvercle supérieur enlevé et le haut en coupe.
Fig. 25, coupe verticale centrale longitudinale du plon geur.
Fig. 26, coupe transversale près de l’embouchure du magasin suivant x’, fig. 24.
Fig. 27, coupe suivant x, fig. 26.
Fig. 28, haut du magasin proprement dit.
Fig. 29, coupe transversale étant une modification en construction de la caisse de munition.
Fig. 30, modification de la caisse de munition, montrant des ressorts d’impulsion séparés dans chaque chambre.
Fig. 31, coupe verticale du magasin avec le ressort moteur principal arrangé pour forcer les charges en dehors, et montrant une des chambres déchargées.
Fig. 32, coupe verticale du chargeur en position sur le magasin.
Fig. 33, modification de la construction, fig. 32.
Fig. 34, bout supérieur du chargeur, fig. 32.
Fig. 35, haut du chargeur.
Fig. 36, modification de la manière d’assujettir le pistolet.
Fig. 37, haut du dessus de la caisse de munition du magasin.
Fig. 38, dessous du chargeur.
La description qui suit se rapporte au magasin et chargeur représentés fig. 1 à 18.
A, A’, caisses ou étuis de cuir qui recouvrent les côtés opposés du magasin.
a, courte lanière assujettie à l’une des caisses de cuir.
a’, courroie assujettie à la même boite de cuir, avec le bout de la boucle, passant par-dessus le bout extérieur de la boîte ou étui à travers un guide convenable, de sorte que le bout de la courroie a puisse passer à travers cette boucle, et les deux étuis A, A’ être attirés l’un vers l’autre et maintenus à part à la distance désirée.
Le bout opposé de la courroie a’ est attaché à la ceinture B, de sorte que les boites ou étuis et le magasin qui y est renfermé peuvent rester suspendus, si on le désire, à une distance commode au-dessous de la ceinture.
Cette ceinture B est faite de n’importe quelle manière convenable et adaptée pour être portée autour de la taille; mais il est apparent que n’importe quelle courroie d’épaule, ou autre moyen commode de support, peut être employée, ou le magasin peut être attaché au corps du porteur de n’importe quelle manière convenable, ou bien le magasin avec ou sans étui de cuir peut être porté dans une fonte, ou dans une cartouchière, ou dans un sac ou havresac, étant seulement désirable qu’il soit à portée immédiate et instantanée pour s’en servir. Comme il est montré dans le dessin et comme c’est le mode préférable, le magasin est composé de plusieurs parties distinctes, qui seront décrites en ordre; on doit observer que le magasin particulier, tel qu’il est représenté dans les dessins, est destiné à être employé avec un revolver du genre de ceux construits par Smith et Wenon.
La coquille extérieure C est un cylindre fait de n’importe quelle matière convenable, de préférence en métal de plaque, ayant plutôt une garniture doublure b, en cuir ou autre matière convenable; ou bien la garniture peut être employée sans coquille.
Sur le haut de cette coquille C est jointe, à charnière, une chape ou couvercle D, laquelle, lorsqu’elle est fermée, est maintenue par un loquet à ressort c.
Sur l’intérieur de cette chape ou couvercle, montrée particulièrement fig. 10, est un crochet d, fonctionnant au moyen d’un ressort d’, lequel crochet est adapté pour s’engager avec une rainure ou entaille dans le plongeur qui va être décrit ci-après et pour le maintenir en position.
Ce ressort d’est montré avec son bout libre inséré dans des trous dª, où il fait fonctionner le crochet comme il est décrit; mais le bout libre peut être inséré dans les autres trous d’, dans lequel cas le crochet est maintenu constamment en arrière, en dehors de la position d’engagement. Ce plongeur passe à travers une ouverture convenable d² dans la chape ou couvercle.
Le crochet d est mis en mouvement de l’extérieur de la chape ou couvercle par un tourillon convenable d³. Sur le côté extérieur de la coquille C est assujettie une plaque de gàchette E ayant un pivot approprié, laquelle plaque a un espace creux en dessous pour la réception d’une serrure e, laquelle a un ressort en spirale e’.
Sur la tête de cette serrure est un crochet e², adapté pour s’engager avec la périphérie de la plaque de gâchette E de la ceinture, de manière à tenir le magasin à angle commode, et cette serrure fonctionne au moyen d’un tourillon convenable e³.
La plaque de gachette E pivote sur la plaque de gåchette F, de n’importe quelle méthode appropriée, et sa périphérie est entaillée, comme il est indiqué enf, pour s’engager avec le crochet e². Cette plaque F est assujettie à une agrafe glissante F, à travers laquelle la ceinture B peut être enfilée; ou la ceinture peut être enfilée à travers une ganse attachée au magasin.
Sur cette coquille C, il y a une entaille appropriée f’ pour s’engrener avec un loquet à ressort, qui va être mentionne ciaprès.
Dans la même coquille, il y a aussi inséré un pivot à vis f³, lequel s’étend dans son intérieur et, en passant dans une rainure g sur la coquille intérieure G’, limite ses mouvements en arrière et en avant à l’étendue de cette rainure. Cette coquille intérieure est dentelée au haut, comme il est montré par f².
La coquille G est faite d’une matière appropriée, de préférence en métal de plaque mince, et est destinée à s’adapter serrée dans l’intérieur de la coquille C; elle peut être faite lindrique ou polygonale, en tout ou en partie, et a à l’un des côtés une rainure g, dans laquelle entre le pivotf, comme il est expliqué ci-dessus, et limite son mouvement en avant et en arrière et empèche le mouvement rolatoire. Sur le bout extérieur de cette coquille est assujetti le guide à charger H, fait d’une grandeur et forme pour recevoir dans son intérieur le cylindre du revolver pour être chargé, et elle a, à l’un de ses côtés, une portion H’, faite de dimension et de forme à admettre la réception en dedans de la projection du canon du pistolet ou de cette partie qui serre le canon du pistolet à la plaque de recul. Ce guide HH’ peut être fait un peu évasé à son embouchure pour s’en servir plus commodément.
Sur le côté de la portion en question H’est un loquet à ressort h, lequel s’engage, de n’importe quelle manière convenable, avec la projection du canon, lorsque le pistolet est retiré assez loin, après avoir chargé, pour que le cylindre soit sorti du magasin, et maintient le pistolet jusqu’à ce qu’il soit tourné dans la direction voulue pour tirer.
L’intérieur du guide H peut être granule, comme il est montré en h, de sorte que si des impuretés ou de la poussière trouvaient à y entrer, il ne serait pas obstrué à l’entrée du cylindre. Sur l’un des côtés de cette coquille G, il y aune détente à ressort h’, dont la fonction est de s’adapter dans la rainure longitudinale ou cavité pour le boulon à fermer, lequel est trouvé dans les cylindres, tels qu’ils sont construits, et sert à maintenir les chambres du magasin.
Sur la même coquille G est un loquet à ressort h², lequel s’engage avec l’entaille f’ sur la coquille G, et maintient les deux coquilles ensemble.
En dedans de la coquille G, et У attaché par des moyens appropriés h³, est adapté l’étui à munitions I, fait de préference en métal de plaque mince, et composé dans ce cas de six tubes J, arrangés autour d’un plongeur central et fixés ensemble; mais tout l’étui peut être fait en métal solide comme un cylindre et convenablement évidé.
Dans ces chambres J sont insérés des ressorts j, s’étendant dans l’intérieur de ces chambres, avec leurs bouts libres se projetant vers le bout de chargement du magasin, et de ces ressorts cinq sont montrés dans le dessin, les bouts de ces ressorts étant écartés de toute la longueur d’une cartouche. Au lieu d’un ressort, pour économiser de l’espace, un crochet à ressort j’ est placé au bout supérieur ou au bout opposé du bout de chargement de chacune des chambres J.
Ces ressorts j et crochets j’ servent à maintenir les cartouches et les empêchent de se mouvoir en arrière, dans leur marche vers le bout de chargement, et aussi pour qu’elles ne puissent pas tomber en dehors. Il est évident que, au lieu de tels ressorts, des tiges ou barres dentées, ou autres mécanismes équivalents fonctionnant de la mème manière, peuvent être employés.
Dans l’intérieur de chaque chambre J, le plus près vers le centre de l’étui l, il y a des rainures longitudinales j³, dans lesquelles traversent des ressorts k et des crochets k’, attachés au plongeur K, semblables aux ressorts j et aux crochets j’. Placé centralement en dedans de l’étui I et centralement quant aux chambres J est le plongeur K, lequel est un tube métallique, dont le haut k² est solide (plein ?) pendant une courte distance, dans laquelle partie est taillée une rainure k³ avec laquelle le crochet s’engage sur la chape.
Dans la partie inférieure intérieure de ce plongeur est assujettie une tige L, ayant autour d’elle un ressort en spirale approprié l, lequel s’étend d’un épaulement l’, dans le tube, jusqu’à un écrou l² ou épaulement au fond duquel la tige est visséc.
La série inférieure k⁴ de ces ressorts est assujettie en dedans de l’intérieur du plongeur et recourbée vers le dehors au-dessous de son bout inférieur, point auquel ils sont plus épais et plus forts.
Lorsque ces ressorts frappent sur la base des cartouches pour les pousser en dedans du cylindre, elles sont à cheval sur l’écrou ou épaulement au bas de la tige L, et les ressorts empèchent la série suivante de cartouches de tomber efficacement, avant que le plongeur soit retiré pour recharger. Le haut de l’étui à munitions I est dentelé comme en i, pour correspondre avec la portion dentelée f³ de la coquille intérieure G, dans l’intention de faciliter la pression des cartouches dans les chambres J plus commodément en remplissant ces chambres à la main.
La construction du magasin est complète avec l’addition du tampon M, fait de n’importe quelle matière appropriée et ajusté pour s’adapter exactement dans l’intérieur du guide à charger H H’, dans lequel il est maintenu par frottement et par la pression des ressorts reliés avec un tel guide à charger H H’, où il peut être serré en place par un ou plusieurs de ces ressorts. Ce tampon exclut non seulement la poussière et l’humidité, mais il aide aussi à empêcher les cartouches de tomber en dehors.
La manière de fonctionnement des différentes parties de mon magasin et de sa totalité est ainsi qu’il suit: étant observé qu’on suppose que le magasin a été rempli de cartouches à la main, jetées dedans du haut une à une, jusqu’à ce que chacune des chambres à munition soit pleine, comme il est montré fig. 3 et 4, et étant aussi supposé qu’un cavalier porte le magasin à sa ceinture, comme il est montré fig. 1, le magasin étant tourné en une position convenable sur sa gâchette, les faces de rencontre des plaques peuvent être garnies de n’importe quelle matière convenable pour empêcher l’introduction de l’air et de la vapeur et pour mieux retenir la matière lubrifiante; le tampon étant enlevé, le magasin est maintenant prêt pour charger le revolver. Le cavalier tient son revolver, qu’on suppose non chargé, de la main droite en le saisissant de la manière habituelle pour faire feu; puis il ouvre la culasse de la même main, exposant ainsi le cylindre de la manière usuelle pour charger; il dégage le loquet à ressort h²: alors la coquille intérieure glisse en dehors par l’action du ressort en spirale dans le plongeur, puis enfonce le bout du cylindre et la projection du canon dans le bout à charger du magasin, comme il est montré fig. 1.
Lorsque le cylindre est serré, quand il est ouvert, comme dans quelque cas, par un arrêt à ressort sur la projection, les chambres du cylindre se trouveront sur une seule et même ligne avec les chambres de munition du magasin.
Dans les cas où le cylindre n’est pas ainsi serré, il sera nécessaire de tourner le cylindre jusqu’à ce que le crampon à ressort ou détente h’ arrive en une position qui arrêtera le cylindre sur une même ligne avec les chambres de munition.
Le cylindre étant inséré, comme il est décrit, dans le bout de chargement du magasin, il y est serré au moyen du loquet à ressort h’, et, la force y étant appliquée par la main tenant le pistolet, le cylindre est repoussé en arrière à son tour, poussant la coquille intérieure dans la coquille extérieure, jusqu’à ce que les deux coquilles soient serrées ensemble au moyen du crampon à ressort h².
Au mème instant, les ressorts k, sur le plongeur K, forcent une cartouche de sortir de chaque chambre de la boîte à munition dans les chambres correspondantes du cylindre, comme il est montré fig. 4.
Le cylindre est alors retiré, et la projection du canon étant tenue par le loquet à ressort s’y balance dans l’acte de fermer le pistolet; en même temps la ligne de direction du canon est changée dans l’acte de refermer; la projection est relâchée et sort facilement du bout de chargement du magasin.
Si l’on désire charger le cylindre du revolver en faisant fonctionner le plongeur seul, ce qui peut être effectué aussi bien avec l’étui de cuir par-dessus que lorsqu’il est enlevé, le plongeur passant à travers le bout de cet étui de cuir, comme il est montré fig. 1, il est nécessaire de lâcher le bout du plongeur du crochet d sur la chape O; alors le plongeur s’avancera à une distance suffisante.
Dans ce cas, cependant, le loquet à ressort h² reste en position, maintenant les coquilles intérieure et extérieure ensemble; ensuite, en pressant le cylindre vers l’intérieur, l’ayant fait entrer dans le bout de chargement du magasin et permettant au bout du plongeur d’arriver en contact avec le bras gauche, les cartouches seront forcées de descendre dans le cylindre, comme il a été décrit précédemment; ou bien le bout du plongeur peut étre frappé par le bras gauche ou par la main gauche.
On s’apercevra dans l’opération de ce plongeur que les crochets k’ portent avec eux la série supérieure de cartouches, tandis que le bout des ressorts k force chacune des autres séries de cartouches à descendre; en même temps les ressorts j, g empêchent les cartouches d’être changées de place et poussées vers le bout par un mouvement ou secousse du magasin, tandis que les ressorts k, se courbant vers le dedans sous le devant des cartouches, les empêchent de se mouvoir dans la direction opposée.
On observera également que la série inférieure des ressorts k⁴ du plongeur K sont attachés à l’intérieur du plongeur et sont plus forts que les autres ressorts k, servant mieux à ser les cartouches en dedans des chambres du cylindre; ils empêchent également la série suivante de cartouches de tomber en dehors.
Dans la modification montrée fig. 8, on observera que, au lieu de la détente à ressort h’, fig. 7, il y a un tourillon dans le bout à charger adapté à s’engager avec un tourillon corresndant ou équivalent dans la projection.
On remarquera également que dans la figure 9 est montrée une modification des ressorts k, k, par l’emploi de tiges. On observera aussi que, tandis que j’ai décrit particulièrement ma méthode de construction, je n’entends pas être restreint à cesdétails, parce que, dans la construction actuelle de mon magasin pour la pratique, on pourra, si on le juge à propos, simplifier les détails le plus possible.
Il est évident que le magasin peut être chargé à la main en insérant les cartouches une à une dans les chambres de munition; mais on croit qu’il sera beaucoup plus commode de se servir du chargeur M, que je vais maintenant décrire, et qui est destiné à être porté dans le sac, ou de n’importe quelle manière convenable sur le corps ou sur la selle du soldat.
La coquille N de ce chargeur est faite en n’importe quelle matière appropriée, de préférence en métal de plaque de n’importe quelle longueur commode, celle montrée dans le dessin étant faite pour correspondre avec le magasin expliqué cidessus, et ayant une capacité pour trente cartouches et d’une dimension correspondant avec la coquille du magasin qu’il s’agit de charger.
Le bas de cette coquille est dentelé ou taillé à dent, pour correspondre avec la partie dentée f³ de la coquille intérieure Get i de l’étui de munition I, toutes ces dents étant arrangées de manière que, lorsque la coquille N du plongeur est insérée dans l’intérieur de la coquille intérieure G, les parties dentelées du chargeur s’enchevêtrent avec celles de la coquille intérieure et amènent les chambres de munition et celles du chargeur en une ligne exacte.
Les parties à dents servent non seulement de guides automatiquement, mais règlent la distance de pénétration du chargeur et empêchent sa rotation en dehors de sa propre ligne de direction des chambres de munition.
A l’extérieur de cette coquille, près de son bout inférieur, il y a un tourniquet ou entaille n, avec lequel le loquet à ressort C s’engage et maintient le chargeur fermement en position, et il peut y avoir besoin d’un loquet à ressort en plus n³ vis-à-vis du loquet C.
Sur la partie du support intérieur de cette coquille sont des crochets à ressort n², adaptés pour s’accrocher par-dessus le haut des cartouches dans chacune des chambres de munition du chargeur et les maintenir en place, les empêchant de se mouvoir vers le haut.
Dans le centre de ce chargeur, il y a un plongeur O, auquel est assujettie une chape P, laquelle sert de couvercle au chargeur, et, se projetant un peu de tous les côtés au delà des côtés du chargeur, sert à donner une prise ferme pour retirer le plongeur.
Dans cette chape sont des ouvertures p correspondant en une ligne avec les chambres de l’étui de munition.
Sur les côtés extérieurs du plongeur sont des ressorts O, dont un pour chacune des chambres à munition, avec leurs bouts libres écartés à une distance égale à la longueur d’une cartouche et recourbés vers le dedans, de manière à s’engager avec le rebord extérieur de la cartouche.
Accrochée à charnière au haut de la chape P est une autre chape G, dont la fonction consiste à fermer les ouvertures p et exclure la poussière ou saleté; cette chape G a un loquet à ressort g, adapté à prendre et à fixer l’un des rebords de la chape P.
Renfermé en dedans de la coquille N est l’étui à munition R, fait en n’importe quelle matière appropriée, de préférence en métal de plaque mince, ayant dans ce cas six chambres S, arrangées autour d’une ouverture centrale longitudinale T, dans laquelle le plongeur joue.
Ces chambres sont de la dimension voulue pour les cartouches qui doivent y être contenues, et, au lieu d’être faites avec l’étui ou séparément, l’étui et les chambres peuvent être faits en métal solide ou en n’importe quelle matière creusée.
Des loquets à ressorts (un ouplusieurs pour chaque chambre) ont leurs bouts libres se projetant dans ces chambres à de telles distances, qu’ils reposent sur le haut d’une cartouche et la maintiennent en bas à sa place.
Étant clair que, pour quelques emplois, il est désirable de limiter le retrait du plongeur, une modification du chargeur est montrée fig. 17, où le plongeur O passe à travers une coquille U, laquelle, lorsque le plongeur est forcé vers le bas, est pressée de toute sa profondeur entre la coquille N et l’étui à munition R, et, lorsque le plongeur est retiré, son bout inférieur est retenu vers le fond de la coquille U, au moyen d’une éclisse u, pour limiter le mouvement de la chape et du plongeur vers le haut.
La manière de fonctionner du chargeur est ainsi qu’il suit:
La chape à charnière Q est soulevée, quand les cartouches peuvent être insérées à la main et poussées vers le bas l’une sur l’autre, jusqu’à ce que les chambres de munition soient remplies; la chape à charnière est alors fermée et s’attache sûrement par son loquet à ressort q.
Le chargeur étant maintenant rempli pour en charger le magasin, la chape Q de ce dernier étant soulevée, comme il est montré fig. 16, le bout inférieur du chargeur est inséré dans le bout supérieur du magasin, et le plongeur du chargeur étant retiré plus ou moins, comme il sera nécessaire, de sorte que les bouts des ressorts O s’engagent par-dessus les bases de n’importe quelle série de cartouches, le plongeur est forcé vers le bas à la main, forçant ainsi les cartouches en dehors des chambres de munition du chargeur dans les chambres correspondantes du magasin, le chargeur et le magasin étant maintenus ensemble, pendant ces opérations, au moyen du ressort c ou des ressorts c, n’.
Dans la modification fig. 17, la manière de fonctionner est la même, le mouvement vers le dehors du plongeur du chargeur étant limité comme il est décrit ci-dessus.
Dans les descriptions précédentes pour la manière de se servir du magasin et du chargeur, on observera qu’ils ont été faits pour être portés par un cavalier; mais il est évident que le magasin et le chargeur peuvent être employés par unhomme à pied, qui a la complète liberté de ses deux mains, de n’importe quelle manière commode.
On remarquera aussi que le chargeur peut, sans changement important de construction, être employé directement pour charger le cylindre d’un revolver; aussi que, au lieu du chargeur, des étuis de munition extra peuvent être employes et insérés directement dans le magasin, l’étui de munition n’étant pas charge; aussi que beaucoup de modifications de grandeur, de forme et d’emploi dumagasin et du chargeur peuvent être suggérées par l’expérience, toutes dans les limites de mon invention.
La description qui va suivre maintenant se réfère au magasin et au chargeur, fig. 19 à 38.
A, courroie à laquelle le magasin Best attaché parunejointure à gâchette, comme il est montré fig. 19, d’une telle manière que, pour les porter plus commodément, le magasin peut se présenter en une position horizontale ou presque horizontale, et, quand il est employé dans l’acte de charger le pistolet, en une position verticale ou presque verticale.
Le magasin, cependant, peut être enfilé à la ceinture à travers une ganse, comme il est montré fig. 24.
Une chape ou couvercle C, de n’importe quelle matière appropriée, protège la partie supérieure ou d’entrée du magasin contre les influences ou intempéries du dehors, tandis qu’un autre couvercle C’, d’une matière flexible appropriée, couvre la plus grande portion de la partie inférieure ou sortie du magasin, et à cette partie est fixée une embouchure C², de préférence en métal de plaque.
Un loquet a sert à tenir la chambre de ce cylindre dans la ligne voulue pour charger, et un tampon approprié D est tenu en place par un ressort b.
Un prolongement D’ de l’un des côtés de cette embouchure sert de moyen de communication entre le magasin et la fonte E; mais, au lieu du prolongement, il peut y avoir une courroie séparée ou chainon de métal ou de n’importe quelle matière convenable, et cette courroie peut être fixée rigidement au magasin ou à son embouchure, ou peut être fixée à l’un ou à l’autre avec n’importe quel genre de pivot ou gâchette.
Cependant le bout de ce prolongement, courroie ou chainon D’, qui est attaché à la fonte, devrait avoir de préference une communication à pivot, pour fonctionner commodément; une forme de cette communication est montrée en c, fig. 21; et, pour plus de facilité, il devrait aussi y avoir un moyen de tenir la fonte àdifférents angles d’inclinaison, comme on le voit en d, mème figure, soit une vis d’arrêt fonctionnant dans une rainure courbe e, ou n’importe quel mécanisme usuel.
Sur ce prolongement D’, fig. 21 et 23, est un ressort b, dont la pointe libre passant par-dessus l’extérieur du cylindre, lorsqu’il est tourné à la main, après qu’il a été inséré dans l’embouchure du magasin, s’engage dans une des rainures longitudinalesf’ du cylindre, montrée en lignes pointillées, fig. 19 et 36, comme s’étendant de toute la longueur, et le maintient avec ses chambres sur une ligne avec les chambres de munition du magasin.
Dans les figures 26 et 27 est montrée une projection amincie f, en dedans de l’embouchure C² du magasin, d’une dimension et forme correspondant avec les rainures f’ du cylindre; la fonction de cette projection consiste à entrer dans les rainures f du cylindre à mesure qu’il est poussé vers le haut dans l’embouchure C²; elle guide ainsi les chambres dudit cylindre sur la mème ligne que les chambres de munition du magasin et maintient le cylindre dans la position voulue.
La fonte E, faite en n’importe quelle matière appropriée, et de préférence seulement assez longue pour donner un support convenable au pistolet, est suspendue ou attachée au magasin ou à son embouchure, comme il a été décrit.
Lorsque le pistolet est dans la fonte, comme il est montré fig. 19, il peut y être attaché par n’importe quelle courroie voulue ou bande élastique g.
Le magasin proprement dit est composé d’une coquille extérieure ou étui E, fait en n’importe quelle matière convenable, de préférence en métal de plaque, en deux portions, dont l’une couvre la partie supérieure ou d’entrée de l’étui à munition et aussi la portion supérieure de l’autre partie de la coquille extérieure F’, par-dessus laquelle il a un mouvement télescopique.
Les deux parties F, F’ ont un mouvement télescopique pardessus la coquille intérieure, à laquelle le caractère flexible du couvercle C n’offre aucun empêchement.
Pour limiter le mouvement de la partie F”, il y a une rainure f sur la coquille extérieure, avec une entaille à serrer ou des entailles, dans laquelle rainure une vis ou pivot approprié f² est fixée à la coquille extérieure F’ et traverse en avant et en arrière; de la mème manière, le mouvement de ces coquilles extérieures par-dessus la coquille intérieure est limité par des mécanismes appropriés f³.
La coquille intérieure F², qui est faite en n’importe quelle matière convenable, est fixée à ou, de préférence, en dedans de l’embouchure C², et peut servir comme étui pour les chambres de munition; ou bien les chambres ci-dessus peuvent servir au lieu de la coquille F².
Sur cette coquille, telle qu’elle est décrite, ou sur l’étui à munition proprement dit, si l’on s’en sert pour la remplacer, la coquille extérieure FF’, quand les deux parties sont réunies ensemble, a un mouvement télescopique restreint, comme il est décrit plus haut.
Renfermé en dedans du magasin proprement dit FF est l’étui à munition G, fait en une matière convenable et composé de n’importe quel nombre désirable de tubes ou chambres G, arrangés autour d’un centre commun, six en nombre dans celui montré dans le dessin, et chacun d’une capacité à contenir cinq cartouches.
Des parois intérieures de ces chambres des ressorts g’ pointent vers le bas avec leurs bouts libres se projetant vers l’intérieur, et sont arrangés à une distance l’un de l’autre équivalent à la longueur d’une cartouche, lesquels ressorts servent à empêcher les cartouches de se mouvoir vers le haut dans les chambres, et aussi à faire qu’elles ne peuvent ni tomber en dehors ni s’enlever de leur position avant le moment voulu.
Il est évident, cependant, qu’il y a beaucoup de variétés connues de détentes de ressorts qui fonctionneraient de la même manière que les ressorts g et sont, par conséquent, des équivalents appropriés pour les remplacer.
Le plongeur est situé centralement, quant aux chambres de munition, et est composé d’un tube H, ayant une tige H’, pour monter et descendre dans son intérieur, la partie inférieure de la tige ayant un ressort en spirale h autour.
Autour de ce tube et de ces tiges sont des tubes H³, autant en nombre que de chambres de munition G’, lesquels tubes ont des ressorts i, qui y sont fixés et s’étendent vers le bas et vers le dehors; il y en a autant en nombre qu’il y a de cartouches contenues dans chacune des chambres de munition G’, quand elle est pleine, et ayant leurs pointes à part de la longueur d’une cartouche; ces pointes servent à forcer les cartouches vers le bas sur les bases sur lesquelles elles frappent.
Des crochets i’ servent à maintenir les séries supérieures de cartouches et à les empêcher de monter.
Dans chacun de ces tubes H sont des tiges H³, ayant des ressorts en spirale J autour d’elles, et ces tubes se ferment vers le bas et embrassent les bouts inférieurs de ces ressorts en spirale.
Dans le tube H sont des cavités K, sur lesquelles un crampon glissant, sur le haut de la coquille extérieure, fonctionne pour serrer lesdits tubes dans la position désirée, à mesure qu’il passe à travers le haut susindiqué.
Sur le tube est un disque à épaulement m, sur lequel repose le bas du ressort principal O, comme on le voit fig. 31.
Si maintenant le tube H, étant serré dans la position montrée fig. 31, est relâché du crampon l, le plongeur sera projeté vers le bas avec une grande force, ses ressorts i s’engageant avec les enveloppes des cartouches et forçant les cartouches contenues dans les chambres de munition dans les chambres du cylindre, pour être chargées.
Si cependant n’importe quelle chambre du cylindre est déjà chargée, la cartouche dans la chambre de munition immediatement au-dessus dans le cylindre reposera contre la cartouche nommée en dernier lieu dans le cylindre; le tube H² seraforcé vers le haut de la longueur d’une cartouche, et, lorsque le plongeur sera retiré, les ressorts J retourneront les tubes en position.
Enfin ces tubes sont arrangés de façon à fonctionner avec une pression fléchissante (sic), que leurs ressorts pressent sur la cartouche pour la faire descendre là où il y a un vide pour la recevoir; mais, lorsqu’il n’y a pas de vide pour la cartouche, alors le tube H cède à la pression et cesse de presser la cartouche vers le bas, et ainsi le plongeur ne chargera que les chambres vides dans un cylindre et chargera toujours toutes les chambres vides dans un tel cylindre.
Une modification de l’étui de munition, lequel peut aussi servir de chargeur, est montrée fig. 30, dans lequel on a supprimé les ressorts i sur les plongeurs, excepté les séries inférieures, pour forcer les séries tout à fait au-dessous des cartouches dans les chambres du cylindre, et les tiges H³ ainsi que les ressorts J sont supprimés; mais, au lieu de ces derniers, un ressort en spirale J est inséré au-dessus de toutes les cartouches et les presse vers le bas dans la position voulue; mais si chaque chambre dans le cylindre est déjà chargée, alors le ressort J cède à la pression vers le haut.
Dans cet étui de munition ou chargeur, une ouverture recouverte d’une coulisse est vue en lignes pointillées, fig. 30, aussi bien qu’une tige à plongeur et ressort, pour retourner le plongeur à sa position, après avoir forcé une cartouche dedans avec la main.
La lige est retirée d’une longueur moins grande que la longueur d’une cartouche.
Dans la modification de l’étui à munition montré en coupe fig. 29, les espaces extérieurs entre les coquilles sont montrés remplis avec n’importe quelle matière convenable, ou bien l’étui entier pourrait être fait solide de quelque matière appropriée et ensuite creusé.
Dans la modification de l’étui à munition, fig. 29, sont vus des tubes de munition séparés, qu’on peut faire en caoutchouc durci, en gutta-percha ou n’importe quelle matière équivalente, et des bandes d’acier ou autre métal quelconque séparent les tubes avec des cavités adaptées pour recevoir des guides attachés au chargeur; ces tubes peuvent aussi avoir une coquille de métal ou gutta-percha, ou autre coquille appropriée autour.
La méthode de fonctionnement du magasin est ainsi qu’il suit:
En supposant que les chambres du pistolet ne soient pas chargées ou seulement partiellement chargées, le tube du plongeur est retiré et mis en position, comme on le voit fig. 31, avec le ressort principal O comprimé entre le disque sur le tube du plongeur et l’intérieur du haut du magasin, le tube lui-même étant retenu en position par le crampon à ressort dans le haut du magasin.
Le pistolet est alors inséré dans la fonte, comme on le voit fig. 19, et ouvert ou brisé à la culasse par une main qui saisit le pistolet, et, par un mouvement en avant de la mème main, le cylindre du pistolet sera pressé dans l’embouchure du magasin, le cylindre lui-même étant tourné par le ressort b, de sorte que les chambres seront sur une même ligne avec les chambres de l’étui de munition.
Dans cette position du cylindre, il sera maintenu par n’importe quel crampon à ressort, comme on le voit fig. 24 et 26.
La main étant alors levée en haut du magasin, le crampon à ressort qui tient le tube du plongeur est relâché; le plongeur, sous l’impulsion du ressort principal, se projette vivementvers le bas, et la série inférieure de cartouches est forcée par les ressorts du plongeur dans les chambres appropriées.
Le plongeur doit être retiré et attaché, comme il est décrit ci-dessus, avant que le cylindre soit enlevé du plongeur.
Pour la commodité du fonctionnement, tout mécanisme bien connu peut être appliqué au crampon à ressort qui maintient le tube, de manière qu’il puisse être manié à la main dans n’importe quelle position le long du magasin, ou même quand la main saisit le bras du pistolet.
Seulement, comme il a été expliqué ci-dessus dans l’opération du plongeur, celles des chambres du cylindre qui sont vides seront chargées lorsque le plongeur se lancera vers le bas sous l’impulsion de son ressort principal.
Cependant, si l’on juge convenable, dans n’importe quelle circonstance, de faire fonctionner le plongeur directement par la force manuelle, le ressort principal O est renversé, comme on le voit fig. 24, là où le corps du ressort passe entièrement par-dessus le disque m, sur le tube du plongeur et repose sur le haut de l’étui à munition.
Dans ce cas, le plongeur fonctionne par la force manuelle, comme il est expliqué plus haut, et le ressort principal ne sert qu’à retourner le plongeur à sa position normale.
Après que les cylindres ont été chargés, comme il est décrit ci-dessus, un mouvement en arrière de la main retire le cylindre de l’embouchure du magasin; un mouvement en avant ferme le pistolet et il est prêt à étre retiré pour servir.
Si l’on désire porter le pistolet continuellement dans la fonte décrite, le magasin peut être assujetti verticalement, comme on le voit fig. 19, et le pistolet peut être porté dans la fonte en dessous, et, pour plus de commodité, attaché au magasin par une courroie convenable ou par une attache équivalente; ou bien le magasin peut être fixé sur la ceinture dans une position horizontale ou presque horizontale, et la fonte peut ainsi être amenée jusqu’à la ceinture ou près de la ceinture, à laquelle elle peut être attachée, si cela est nécessaire, d’une manière commode quelconque; ou bien le magasin peut être renversé, comme il est montré fig. 36, et la fonte qui, dans ce cas, est attachée au magasin par une communication ayant un pivot à chaque bout, peut être arrangée à côté du magasin, et le pistolet sera porté à côté dumagasin et près de lui; dans cette position, il peut être assujetti fermement par n’importe quelle courroie convenable ou par des moyens équivalents.
En chargeant ce magasin, il est utile d’enlever la partie supérieure de la coquille extérieure, et alors les cartouches peuvent être insérées à la main dans les tubes de munition, jusqu’à ce que ces derniers soient remplis.
Il est évident, cependant, que ce remplissage peut être effectué d’une manière plus expéditive par un chargeur queje vais décrire, et qui est désigné en I.
Ce chargeur est composé d’un étui de munition, ayant un nombre de tubes de munition J, six dans ce cas, arrangés autour d’un centre commun. Une chape de haut K couvre le haut de l’étui de munition et une autre chape couvre le fond du même étui.
Cette chape du haut K a, attaché à son centre, le plongeur L, lequel, pour plus de commodité, est un tube, et a aussi en dedans une ou plusieurs ouvertures n, coïncidant avec les em bouchures des tubes de munition; ou, si le haut de la chape a une liberté de rotation, alors l’un de ces ressorts est suffisant.
Le but de cette ouverture n est de permettre l’insertion d’une cartouche après l’autre dans les tubes de munition dans l’acte de les remplir. S’il n’y a qu’une seule ouverture, n est employée; s’il y a d’autres ouvertures plus petites O dans le haut de la chape, chaque ouverture étant sur une même ligne avec l’intérieur de l’un des tubes à munition, la fonction de ces petites ouvertures O est de permettre l’insertion d’une tige convenable pour forcer les cartouches vers le bas, si cela est nécessaire, laquelle tige, quand elle ne sert pas, est attachée de quelque manière commode à l’étui de munition.
Sur le haut de cette chape pivote un couvercle M, dont le pivot q peut être une tige descendant entre les côtés extérieurs de deux des tubes de munition à travers des guides convenables, et ainsi servant de guide pour maintenir toujours le plongeur dans la position voulue.
Attachés au haut sur l’étui de munition sont des ressorts N, avec leurs bouts supérieurs libres r tournés vers le dedans, lesquels ressorts, pour plus de commodité, sont au nombre de trois et arrangés de manière que chaque bout libre couvrira une portion du haut des deux tubes de munition contigus.
Ces ressorts, quand des cartouches sont forcées dedans, fléchiront sur les côtés et permettront d’insérer les cartouches; mais lorsque les cartouches seront dans les tubes de munition, ils empêcheront leur mouvement vers le haut.
La chape inférieure n’a rien de particulier dans sa construction; mais il peut y avoir des ouvertures au moyen desquelles une tige peut être insérée pour forcer les cartouches vers le haut, si cela est nécessaire.
Sur la partie inférieure de l’étui de munition sont arrangés d’autres ressorts N’, dont les bouts libres inférieurs r’ se recourbent vers l’intérieur, et lesquels sont arrangés, en ce qui se réfère aux tubes contigus, comme les ressorts N, et ainsi peuvent être tenus plus sûrement vers l’intérieur, de manière à empêcher les cartouches de tomber en dehors, par un anneau N², vu en lignes pointillées, fig. 38; ou, au lieu de l’anneau, une chape ou autre mécanisme peut être employée.
La fonction de ces ressorts est d’empêcher les cartouches de tomber des tubes de munition.
Les tubes de munition J sont assujettis ensemble de n’importe quelle manière convenable et ont des rainures dans cette portion le plus près possible du centre commun.
Le plongeur La de la liberté de mouvement, pour monter et descendre dans le centre de l’étui de munition et est contraint de venir entièrement en dehors, au moyen de n’importe quel tourniquet convenable; le plongeur a près de son fond des ressorts appropriés S, avec des bouts libres pointant vers le bas, et un de ces ressorts s’étend dans l’intérieur de chacun des tubes de munition à travers la rainure mentionnée plus haut.
Ces ressorts n’offrent aucune résistance au passage vers le bas des cartouches, lorsque le chargeur est sur le point d’être rempli, et lorsque le chargeur est retiré et forcé vers le bas, ces ressorts, frappant contre les coquilles des cartouches, les forcent vers le bas et en dehors des tubes de munition
Si l’on désire remplir ce chargeur par le bout inférieur, les ressorts N’ sont retirés en dehors à la main, et alors les ouvertures de tubes à munition seront découvertes.
Les cartouches étant insérées avec les fonds en avant, les fonds frapperont contre le bout libre des ressorts S, lesquels, quand le plongeur est descendu, se projettent un peu au-dessous du bas du plongeur, et ainsi ces ressorts n’offriront aucun obstacle à l’admission des cartouches.
La figure 33 est une modification du chargeur, fig. 32, dans laquelle les ressorts supérieurs et inférieurs N, N’ sont omis, et, au lieu de ces ressorts, pour maintenir les cartouches en position, ony a inséré dans chaque tube de munition (textuel); au lieu de ressorts sur le plongeur, il y a des tourillons, projections ou rochets sur le plongeur, et un crochet à ressort au haut pour empêcher les cartouches de tomber en dehors; ou bien unebarre à rochet peut s’étendre sur toute la longueur du tube du plongeur et y fonctionner à jeu libre en dedans et en dehors, étant réglée par un ressort.
Au lieu d’une cavité dans le plongeur, le tube du plongeur peut être solide, et la barre à rochet qui y est attachée peut ètre faite de manière à avoir un jeu libre en dedans et en dehors de la chambre de munition.
En employant le chargeur pour charger le magasin, le bas du chargeur est inséré dedans ou accouplé au haut du magasin, et le plongeur du chargeur étant retiré, ensuite pressé vers le bas, le contenu de chacun des tubes de munition du chargeur sera forcé dans les tubes de munition correspondants du magasin.
Je ne me limite pas à l’emploi de ce chargeur pour le magasin qu’il s’agit de charger, parce qu’on peut facilement l’appliquer directement au chargement d’un cylindre de pistolet.
Je ne me limite pas aux différents détails de construction du magasin ou du chargeur, parce que, dans la pratique, j’es sayerai d’en simplifier la construction.
Je revendique:
1º Un magasin adapté pour charger toutes les chambres des armes à feu en même temps;
2º Un magasin capable de contenir beaucoup de charges de munition, et adapté pour charger toutes les chambres d’un revolver en même temps;
3º Un magasin adapté pour charger toutes les chambres d’un revolver en mème temps, et pourvu d’un mécanisme pour l’attacher sur la personne;
4º Un magasin adapté pour être attaché à la ceinture d’une personne avec une communication à gàchette, de manière à pouvoir être présenté à n’importe quel angle désiré;
5º Un magasin adapté pour recevoir et retenir en place le cylindre d’un revolver, pendant que ce dernier est chargé d’un magasin;
6º Un magasin adapté à permettre au cylindre d’un revolver d’être retiré, après qu’il est chargé, du magasin, tandis qu’il tient la projection du canon d’une telle manière que le retrait du cylindre fermera le pistolet;
7º Un magasin contenant un étui à munition, pourvu de chambres correspondant aux chambres du cylindre d’un revolver ou arme à feu;
8º Un magasin ou étui à munition ayant un plongeur au moyen duquel toutes les cartouches pour une charge d’un cylindre ou arme à feu sont projetées en même temps;
9º Un magasin ou étui de munition pourvu de moyens pour projeter une série de cartouches à la fois et pour retenir le reste des cartouches, les empêchant de se mouvoir dans n’importe quelle direction;
10º Un magasin ou étui à munition pourvu de moyens pour maintenir ses chambres sur une ligne avec les chambres du cylindre dans l’acte de charger;
11º En combinaison avec un magasin ou étui de munition, un chargeur capable de contenir beaucoup de charges de munition;
12º En relation avec un magasin ou étui de munition, un chargeur contenant des chambres de munition correspondant avec les chambres à munition du magasin ou étui à munition;
13º En communication avec un magasin ou étui à munition, un chargeur pourvu de moyens pour charger toutes les chambres à munition du magasin à la fois;
14º En combinaison avec un magasin ou étui à munition, un chargeur adapté pour charger toutes les chambres à munition du magasin en même temps, et tous les deux, le magasin et le chargeur, ayant le moyen de présenter automatiquement les chambres des deux sur la même ligne dans l’acte de charger;
15º Un magasin ou étui à munition et un chargeur pour le même, construits, arrangés et fonctionnant comme il est dit ci-dessus;
(Toutes les revendications ci-dessus se rapportent à la construction représentée fig. 1 à 18.)
16º Un magasinindépendant pour charger un revolver ayant une fonte attachée et adaptée pour tenir un pistolet;
17º Un magasin indépendant pour charger un revolver ayant une fonte attachée d’une telle manière que le cylindre du pistolet peut être chargé tandis que le pistolet est dans la fonte;
18º Un magasin indépendant pour charger un revolver ayant une fonte qui y est attachée d’une telle manière que le pistolet, tandis qu’il est dans la fonte, peut être assujetti sûrement au magasin pour le porter;
19º Un magasin indépendant pour charger un revolver adapté pour charger en même temps les chambres du cylindre par un mouvement de ressort positif;
20º Un magasin indépendant pour charger un revolver adapté pour charger toutes les chambres vides du cylindre, sans déranger les charges déjà dans ces chambres;
21º Un magasin indépendant pour charger un revolver ayant des moyens par lesquels le plongeur peut fonctionner, par pression à ressort ou à la main, comme on peut le désirer;
22º Un chargeur pour un magasin, pour un revolver ayant un plongeur attaché à son couvercle ou chape;
23º Un chargeur pour un magasin, pour un revolver ayant des ressorts entre ses tubes de munition contigus au haut et au bas;
24º Un chargeur pour un magasin, pour un revolver ou arme à feu, ayant des moyens indépendants pour décharger le contenu de ses tubes de munition séparément;
25º En combinaison avec un magasin adapté pour charger seulement les chambres vides d’un cylindre, un chargeur adapté pour décharger le contenu de ses tubes de munition séparément;
26º Dans un magasin ou chargeur, de placer les cartouches bout à bout pour les fournir.